11 septembre 2009
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Lieux imprenables, imprenables ce jour, où, même sur la pointe des pieds, on souffre de déranger une manière de poésie. L'ordinateur est une commodité insuffisante.
On se

On ne pourra pas grand chose. On le sait.
Un goût de café sur la lèvre dirait mieux la couleur du jour que les mots qu'on poserait sur l'écran.
On voudrait écrire ce goût du café, et tout ce qui se tient dans les intervalles, sans indication de sens ou de code.
Ce qui fuit, devant.
Les mots.
Toujours en avance sur moi.
Peut-être.
Ces lieux en étrangeté.
Où on va.
Puis où je ne sais pas aller.
Peut-être,
des images en attendant.
La table et le pot à crayons, une pile de livres qui se prend dans les filets du viseur. Une montre aussi en état de marche.
Puis... une autre table. Un autre pot à crayons. Des biblothèques...
Les choses et des événements, ici, peut-être réunis à la vie/à la mort.
Dans les livres.
Une allitération de livres.
Ce qui reviendrait dans une phrase, au coeur des mots.
Une répétition possible. Une manière de s'emparer de la langue.
Le même mot aussi pour entrer dans l'image.
Peut-être.
Un sésame en effraction, dans le milieu l'oeil.
Peut-être...
Peut-être.