8 mars 2010
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21:02
"Demandez l'impossible".
Toujours l'impossible.
La poésie ou le contraire de l'immobilisation dans une forme.
Rilke disait qu'elle était le lieu d'une expérience.
Demandez l'impossible
ou
l'expérience de notre propre rapport au monde,
une façon de le traverser dans une forte implication de soi.
Oui. Oui.
Ah ! lisez cette phrase de mon ami François, François Mauget, du théâtre des Tafurs dont je suis fière d'en être la présidente, ah, mais !
Quinze mille fois, je pourrais le citer et quinze mille fois, je le ferais.
Il dit :
"Elle provoque un trouble incurable venant périodiquement bousculer l'ordonnance des choses et des êtres pour y chercher le remède impossible qu'on habille de nos pauvres mots : consolation, beauté, désir, espérance, liberté..."
J'aime bien ce "trouble incurable".
Ca me fait penser à irving dans "Le monde selon Garp" qui comparait l'écrivain à un médecin des incurables, à cause des personnages qui mourront ou non dans le livre, mais qui y sont condamnés puisque ce sont des personnages...
Et c'est à ceux-là qu'il convient de porter secours.
Alors, autant dire à tout le monde.
Oui, à tout le monde.
Alors demain, Demandez l'impossible portera ses premiers soins, de mots et de voix,
par ses gangs poétiques, et tac !
avant ses grandes intenventions spectacles,
ses mises en espace,
en voix et en musique, et tic !
A midi, demain. Bacalan. Rue Achard. Les commençants.
Pas peur, la poésie, même pas peur !
Aux arrêts de tram.
Pas peur, la poésie, même pas peur !
15h. La maison de retraire de Guyenne.
Non, pas peur la poésie, même pas peur, moi !
Et j'en serai de ce gang.
Venez, venez !
Parce que la poésie est affaire de tous,
parce qu'elle n'est pas incompréhensible,
mais seulement inexplicable.
Dans sa magie des mots.
Toujours l'impossible.
La poésie ou le contraire de l'immobilisation dans une forme.
Rilke disait qu'elle était le lieu d'une expérience.
Demandez l'impossible
ou
l'expérience de notre propre rapport au monde,
une façon de le traverser dans une forte implication de soi.
Oui. Oui.
Ah ! lisez cette phrase de mon ami François, François Mauget, du théâtre des Tafurs dont je suis fière d'en être la présidente, ah, mais !
Quinze mille fois, je pourrais le citer et quinze mille fois, je le ferais.
Il dit :
"Elle provoque un trouble incurable venant périodiquement bousculer l'ordonnance des choses et des êtres pour y chercher le remède impossible qu'on habille de nos pauvres mots : consolation, beauté, désir, espérance, liberté..."
J'aime bien ce "trouble incurable".
Ca me fait penser à irving dans "Le monde selon Garp" qui comparait l'écrivain à un médecin des incurables, à cause des personnages qui mourront ou non dans le livre, mais qui y sont condamnés puisque ce sont des personnages...
Et c'est à ceux-là qu'il convient de porter secours.
Alors, autant dire à tout le monde.
Oui, à tout le monde.
Alors demain, Demandez l'impossible portera ses premiers soins, de mots et de voix,
par ses gangs poétiques, et tac !
avant ses grandes intenventions spectacles,
ses mises en espace,
en voix et en musique, et tic !
A midi, demain. Bacalan. Rue Achard. Les commençants.
Pas peur, la poésie, même pas peur !
Aux arrêts de tram.
Pas peur, la poésie, même pas peur !
15h. La maison de retraire de Guyenne.
Non, pas peur la poésie, même pas peur, moi !
Et j'en serai de ce gang.
Venez, venez !
Parce que la poésie est affaire de tous,
parce qu'elle n'est pas incompréhensible,
mais seulement inexplicable.
Dans sa magie des mots.