23 mai 2014
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"Je ne dirai presque rien.
Je cherche la pauvreté dans le langage.
Le monde est une forêt."
Tout ce que j'entends et lis sur ce film me plait infiniment : images et voix, la poésie dedans, la solitude et l'amour, le déchirement des êtres, la perdition et l'humilité, le scandale de la vie oubliée ? Peut-être.
Une mélancolie de l'adieu au cinéma ? Godard ne montera aucune marche. Comme une grande lassitude et un désir de repli d'un monde en excès de tout.
Je te donne trois dimensions, et ainsi tu en chercheras une autre, tu verras l'autre côté des couleurs.
Tu approcheras peut-être...
Je me tais.