Rhou ! Rhou ! C'est le cri de la mouette en délire au-dessus des bassins à flot. Parce qu'il y a des mouettes jusqu'ici. Rhou ! La mer vient jusqu'ici. C'est comme un appel, vous voyez. Rhou !
Tout. Tout est là,
dans l'appel : une évasion, un abri, une bulle (d'eau, d'air, de feu), le large, le lointain ici présent, le maintenant et demain, une justesse, un basculement, un naufrage... et up ! up ! up ! dim, dam, dom ! up !
-Tous ces petits trucs ?
- Tous ces GRANDS petits trucs !
- Tous ces petits grands trucs alors, en somme ?
- Oui, voilà, c'est exactement ça, ces "petits grands trucs"....
Alors j'escalade les dunes, je bois du sable et je mange tes larmes... Je veux atteindre l'océan, y plonger toute entière, sans rien demander à personne.
Quand il y a un mur, il y a aussi en même temps une limite. Causée par le mur. Certains, au pied de ce mur, et devant leurs limites, nient l'autre. Nieront toujours l'autre. Pour que n'existent ni le mur, ni les limites. Il leur sera alors encore possible, en toute impunité, d'évoquer Sartre, Camus,et tous les chemins de la liberté.