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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 17:44
main-moi-copie-1.jpg           breton_image003.jpg        main-villepin.jpg


Voilà une phrase que j'ai attrapée au vol tirée de Nadja d'André Breton :

"Qui suis-je ? Si par exception je m'en remettais à un adage : en effet pourquoi tout ne reviendrait-il pas à savoir qui je "hante" ?"

Qui je HANTE et Breton souligne le verbe, à plusieurs sens, pour le fantôme que je deviens alors, errant dans les limites de cette vie,
en qui est-ce que je me dépose ?
Qui se dépose en moi,
qui JE hante ?

Moi dont la vie me hante
ou moi qui hante la vie ?

Est-ce moi qui vis ma vie
ou parfois n'est-ce pas la vie elle-même qui m'invente ?

commentaires

M
<br /> ça peut-être ?<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=ojZOn3bGOfA<br /> <br /> Bise<br /> <br /> <br />
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M
<br /> J'aime cette idée de la vie qui nous hante ... comme une raison, comme une peur de vivre ...<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Celle qui fait affronter l'inconnu.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> l'âme hante mystérieuse la vie qui se pense...<br /> Touche, hante et pose, à l'enclose, l'amante fantôme de la pensée vive hantée rêveuse.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Quek beau commentaire, Loran.<br /> <br /> Bonne journée à toi.<br /> <br /> <br />
A
<br /> Je crois bien que la vie nous invente à chaque instant et que nos ombres nous projettent parfois dans un univers en noir et blanc où l'illusion accouche de l'illusion.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> On serait les héros d'un roman ...Peut-être.<br /> <br /> <br />
M
<br /> Je hante pour passer le temps<br /> petit qu'il me reste de vivre<br /> comme on dessine sur le givre<br /> comme on se fait le coeur content<br /> oui pour passer le temps je hante....<br /> ;-)<br /> <br /> <br />
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B
<br /> J'entends les notes de musique et toute une mélodie, Mû.<br /> Bonjour à toi, depuis longtemps. J'espère que tu vas bien.<br /> <br /> <br />
G
<br /> Pardon, il s'agit d'Allégeance, très très résumé, et mal en plus...<br /> J'adore !!!<br /> Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima?<br /> <br /> Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part.<br /> <br /> Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s'inscrit son essor, ma liberté le creuse.<br /> <br /> Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et l'éclaire de<br /> loin pour qu'il ne tombe pas?<br /> René Char<br /> Extrait de<br /> "Eloge d'une soupçonnée,<br /> Poésie/Gallimard<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Oui, oui.<br /> <br /> "Le voeu des regards..." <br /> <br /> <br />
G
<br /> Je viens te lire souvent, mais ne suis pas assez callée pour écrire des commentaires à propos...<br /> Encore que... cet article me fait penser au poème de René Char qui doit s'appeller "dans les rues de ma ville" ... il y a mon amour,<br /> il n'est plus mon amour,<br /> chacun peut lui parler...<br /> Je vis au fond de lui,<br /> comme une épave heureuse,<br /> à son insu, ma solitude est son trésor... Il ne se souvient plus, qui au juste l'aima, et l'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas...<br /> (Résumé et de mémoire)<br /> En même temps, Breton et Char ont été amis, au début, je crois...<br /> Et en passant, merci pour ton message qui m'éclaire de loin pour que je ne tombe pas.<br /> Bises à toi!<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Texte magnifique que j'ai sur une cate postale. Texte magnifique. Merci merci galoune !<br /> Baisers à toi.<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> André Breton hante un palais de marbre blanc et léger, ses paroles, ses écrits, ses désirs font des tresses sur les murs qu'ils caressent à perpétuité.<br /> <br /> La main de Nadja est tentatrice reconnue par les tarots claqués sur la table du café, l'existence est fantôme sans bruit de chaînes.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Un beau livre, n'est-ce pas ? Nadja, la folle !<br /> <br /> Bonne balade dans Paris qui vire printemps.<br /> <br /> <br />