Je me suis assise au train des mots de Brigitte Giraud, me laissant bercer « pendue sur une corde à songes » aux paysages qu’elle fait défiler au-travers du voyage où se croisent des existences, des couleurs, des regards, des mains, des trams et des trains, des villes et des campagnes, sur des rails où parfois on déraille, où « l’on ne juge de rien, où l’on ne jure de rien »…