9 septembre 2010
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Le banc est une assise esthétique. Il attend entre ses arbres. Prêt à tout entendre.
Ils sont là pour la rencontre,
là où la vie improvise une drôle de transparence,
un dévoilement de toutes les lumières,
la pluie peut bien en boursoufler la lazure.
Je me souviens de ceux de Sète, où d'invisibles amoureux, éperdument, s'y embrasssent.
Je me souviens de celui de l'horizon, une pierre de guingois,
toujours à la même place,
devant une maison carré
et un buisson de lavande où tournaient des abeilles.
Puis je me souviens d'un autre,
dont le bois se souvient.
Qui attend.
...Et un air de Duduk, emplit tout l'espace.
Un instrument qui pleure, je te dis.