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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 15:42


Un kiosque sur une place est un espace circulaire,

ouvert sur le paysage,

paysage lui-même et musiques,

un toit pour la pluie et me vent.

Le kiosque à musique, un lieu magique comme un manège pour grands, "une espèce d' espace" fait pour que le battement de la mer y résonne.

Une sorte de coquillage.

Un coquillage en creux.

Un abri.

Parfois, c'est des prénoms martelés dans la "Pierre + moi", des " toujours" que traversent des cœurs, que traverse une flèche.

Un abri pour soi. Avec des musiques. Des images. Une sorte de paix pour son film du dedans, au ralenti de l' instant. L'instant.... A soi.

Pour toi. A emplir de ce que tu veux, de vivant, pour cette vie que tu saisis dans sa marche. Pour un envol de toi.

25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 10:57

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Le grand sac noir est sorti, il baille sur la mezzanine. Il attend. Pas une valise, un grand sac à main en somme.

Un pantalon, quelques hauts, des affaires de toilette, une jupe peut-être, oui. Un carnet sans spirales dans mon autre sac à main.

La parenthèse est entrevue. Quelques jours, pas longtemps, non, Paris au bout des voies, dans l'air bleu du matin, l'air bleu que je croirai mentholé et ce sera les hydrocarbures qui seront suspendus par le froid à hauteur de museau. Ce ne sera pas moins poétique. Parce que la poésie est affaire de regard brossé sur les ponts, les lignes et les bancs. Et dans quelques visages.

RIMBAUD-006.JPG

 

Rimbaud casse les murs. Le temps est un élastique, tac !  Trop court, trop long, qui revient à sa forme informe initiale, qui ressemble à une immobilité pâle.       Une musique zique dans les oreilles,   quoi ? c'est le train qui avance, qui arrive, un taxi, une présence, et c'est la tienne. Le moment X de l'apparition, petits cheveux, une mèche à la rebique, en roulé  boulé, un frou frou qui chicane le vent.

RIMBAUD-002.JPGChock, c'est chic ! Et ça déborde de partout.

 

 

 

 

 

 

22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 21:07

 

AAA

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timbre-alger-002.JPG

 

 

 

 

Voilà que je metrouve au carrefour de trois images.

J'imagine des passerelles.

L'amie, la nuit et Paris aux confins de l'Algérie du coeur.

Tout ce qui porte à l'âme, où poser ses bagages.

Une nuit, place des Vosges, je me souviendrai d'Alger la blanche avec vue sur la mer.

Alors  Paris est un port, avec des attaches, dans une nuit au minaret du sommeil.

Des attaches et ce sont les nôtres au bois du banc, une rambarde, un parapet, une  sorte de pont où nous rejoindre fut possible, comme on l'a voulu, imaginé, inventé et vécu.

Une irréalité du monde ne se pouvait pas,  pensait-on, quand nos vies voulaient  la chair et un éclat de rire.

 

28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 22:00

 

 Je sauve tes messages. Toujours. Parfois avec du retard.

 

Mais "sauvé", c'est sauvé, oui !

005-copie-1Les bâtons de la roue s'effritent et tombent en petites baguettes de rien de tout.

J'ouvre l'oeil et je fais fonctionner "les tambours de la pluie", le titre d'un livre d'Ismaël Kadaré, tiens ! Une histoire qui se passe en Albanie. Je revois des routes de campagne désolées et des friches, une ruine de la terre, un couple emporté par l'histoire de la terre et ses trous.

Mes tambours de la pluie sont les allers/retours des hommes,  éperdus d'un Nord perdu, oublieux du chemin. Tu en parles très bien, toi.

Des ces pas incessants pour troubler le silence. Les mots en déséquilibre du fil.

Et l'univers, d'un coup, qui ne peut plus se ressentir dans son immensité. L'infini a-t-il des limites, si on ne veut  plus y penser ?  s'il n'est plus dans aucun imaginaire. Même peut-être que lorsque l'imaginaire n'est plus, il devient alors inconcevable de rester là

 

.

J'ai toujours aimé les papillons !

Souleymane Diamanka a grandi dans la cité des Aubiers. Il a été l'élève de Dominique Boudou.  Son disque "L'hiver Peul" est une merveille poétique dont est extrait ce fragment.

 

9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 20:48

4627806812_80119a7453.jpg

 

Le banc est une assise esthétique. Il attend entre ses arbres. Prêt à tout entendre.

Ils sont là pour la rencontre,

là où la vie improvise une drôle de transparence,

un dévoilement de toutes les lumières, 

la pluie peut bien en boursoufler la lazure.

 

Je me souviens de ceux de Sète, où d'invisibles amoureux, éperdument, s'y embrasssent.

Je me souviens de celui de l'horizon, une pierre de guingois,

toujours à la même place,

devant une maison carré

et un buisson de lavande où tournaient des abeilles.

 

Puis je me souviens d'un autre,

dont le bois se  souvient.

Qui attend.

 

 

...Et un air de Duduk, emplit tout l'espace.

Un instrument qui pleure, je te dis.

 

4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 00:53

Un chemin de vie,

de ma vie, de nos vies...

Oui, tu as raison. On se rejoint encore.

 

Pour tous les êtres sur cette terre, il s'agit de prouver son existence,

du neuf, toujours, pour son unicité.

Voilà, on se dit : "Je suis, moi, une et indivisible, je vis, je bouge, et même, il ne m'a jamais plu d'être habillée d'un avenir préfiguré, de contraintes qui ne demandaient pas mon avis, surveillée par  un allumeur de réverbères qui faisait parfaitement son  boulot d'allumeur de réverbères, avec pour tout credo : La consigne, c'est la consigne ! "

La loi m'assomme, me fatigue, me rompt. Je hais la Loi, avec sa grande aîle majuscule, quand elle casse et assujettit les êtres. 

J'ai peut-être encore trop de jeunesse en moi, qui sait ? A m'insurger contre des moulins écroulés. 

Alors, je ne peux que souscrire à ce que tu dis, ce "vouloir s'emparer de la vie". Maintenant et tout de suite. Parce que "l'avenir dure longtemps", quand la balle des jours a perdu ses rebonds ...

Tout ce présent qu'il convient de prendre...

...mais il est des moments où je ne peux aller plus vite, aller plus loin... Comment dire cela sans banaliser la pensée ?

Voilà, Camus me fait signe, il parlera à ma place.

" Parfois, tout ce qu'on propose est de décharger l'homme du poids de sa propre vie. Et devant le vol lourd des grands oiseaux dans le ciel de Djamila, c'est justement un certain poids de vie que je réclame. Le reste ne m'appartient plus."

 

On ne sait plus bien l'aiguille sur la balance,

quand on sait ce que pèse la vie,

dans ce peu.

 

On s'en revient pourtant,

 une folie à la renverse. 

 

Et le monde plein les mains.

 


 

 

 

 

28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 04:56

 

L'avoir ici, sur mon blog, cette vidéo ! (J'ai saisi tout à coup que je pouvais en prendre le code, le lien)

L'avoir ici pour LA place que je lui donne,

la place d'une autre place du pavé de Paris

où je reviendrai m'asseoir, attraper les nuages, regarder les pigeons,

une petite fille en robe rose tout de guingois sur ses jambes, une fontaine, toi, mon amie de l'improbable et du merveilleux...

Alors, puisque c'est affaire de liens, puisque j'ai appris que la vie était des liens tirés en tous sens, et qu'il  n'était jamais question que de ça, de liens,

je sais qu'il en existe de magnifiques...

Je dis qu'une vie fait du bien à ma vie, que j'ai saisi la douceur offerte, ce qui ressemble à une chance.

Ce qui me donne à penser et à croire que la vie a des feux sans artifice.

 

 

26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 03:13

  

    ttt

   Dans l'éphémère de nos vies,

   écrire dans la fumée de ta cigarette,

   un fragment de cendre chaude,

   la trace de tes mots,

   une incandescence

   au creux des mains.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 10:18

100 4179

Une tension depuis la veille.

Un courant qui court,

le ciment du trottoir devant D. Shock,

à l'attendre,

mes yeux sont des loupes.

La place des Vosges dans son entier.  

Terrible comme c'est rassurant une fontaine !

Sous les arcades, elle... ! Est là.

Un banc pour conduire nos mots suspendus dans la fumée de nos cigarettes. rr

Nos cils la retiennent et on pourrait y voir trouble quelquefois.

Rimbaud tire ses élastiques et son raphia, ses rubans, ses fils, une bohème en funambule...

20 août 2010

16h45

 

 

 

20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 11:39

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Les lieux en juxtaposition des êtres...

D'abord, de grands calques sur des visages, où la transparence est altérée.

Il pleut parfois.

Sur la vitre de la réalité, de longues gouttes glissent à la verticale tordue,

la perspective des places en est toute déviée, tu vois.

On croit alors ne pas se souvenir à  enfouir loin en soi une lumière.

Il suffit de quelques mots pour que reviennent des images.

Celles d'une place,

le dessin d'un corps qui bouge,

quelque chose qui tremble.

Peut-être sommes-nous là pour attendre toujours quelque part ?

Un errant de soi-même,

et puis d'une autre,

d'un autre

qu'on ne quittera plus.

La botte de foin, un jour, sera épuisée de son aiguille.

Place des Vosges...

"- Tiens, il y aune fontaine ?

- Les places en ont toujours à s'en crever les yeux, pour un jour les reconnaître."