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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 11:17

Marche pas bien ou sais pas faire. L'informatique, tic ! résiste et c'est très énervant. Agaçant et voilà ! ça résiste plus encore quand on ne se tient pas ldans la sagesse de la patience.Faudrait comprendre !

Faut du calme, envelopper de velours tout ce qui rêve et, content, vraiment content,  laisser le tout, passé passif, dans l'immobilité des pierres. 

Bref l'informatique me résiste. Changer un format pour un autre, d'un autre ordinateur à l'autre, l'un plus ancien que l'autre forcément, et c'est une bonne journée qui commence, à l'épreuve des nerfs... C'est marrant, tenez ! Ca marche de marcher pas bien, demain j'achète des bottes !

 

 

A écoute super fort !

 

 

2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 14:33

Pose de l'instant.  

Est-ce ce qui commence, ce qui finit ?

Je me pose. Pour commencer après, dans ce qui suivra. Autrement.

Je pose. Instant immobile, apparemment.

Je pose... le stylo sur la table, un coca zéro ici, une image sur la pellicule, des questions, dans leur boîte, et je laisse filer dans la ricoche.

 

 

 

Scène de la vie ordinaire :

Devant le tabac du coin, des hommes attendent.

"Eh, dit l'un au type qui en sort, tu me donnes une cigarette ?

- Bien sûr ! dit l'autre, en déballant le paquet neuf.

-Oh ! Tu fumes des JPS. Pour moi, ça veut dire "J'ai Pas de Sous".

29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 19:09

images 0525

Cata, cata,

cataclop ! clop !

Une clope pour accompagner la pensée, et le vertige que c'est.

Une marche du silence, le vacarme dessous.

Comment ça cataclope et pulse, le langage qui se perd sur des rives, dérives de rien du tout et virages à l'air de rien du tout,

à l'aigu d'un mot tendre,

tendre vers l'attente d'un mot tendre,

vers l'attente du mot.

 

27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:41

 

Tant pis si le ciel tombe, nous y sommes, irrémédiablement, ficelés.

 

"Ici nous sommes portés par cette rivière

Toi et moi au-dessous d'un ciel

Qui est toujours tombé bas bas bas

Toujours tombé bas

 

A travers le jour comme si sur un océan

Toujours en attente à défaut de se souvenir

Pourquoi nous sommes venu venu venu

Je me demande pourquoi nous sommes venu

 

Tu me parles comme si j'étais loin

Et je réponds avec des impressions choisies

Venant d'une autre époque époque époque

Venant d'une autre époque"

24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 10:59

Peintures | Jean-Claude Chevrierdessin jeanclaude chevrier 002

 

 

 

 

 

Des signes

Une mélancolie passante.

 

dessin-jeanclaude-chevrier-004.JPG

Il dit qu'il a d'abord essayé de faire de grands gestes depuis sa fenêtre,

(il aura agité les bras, peut-être un mouchoir,  puis un drap...) et il s'est dit que je ne pourrais pas les apercevoir. C'était trop loin, le défi était intenable.

Alors il a recopié sur un bout de papier des extraits d'une stèle bilingue punique-libyque trouvée à Dougga.

Quand on ne peut pas lire précisément le message, peut-être en saisit-on mieux la couleur et ce qui, dessous, ce sera déposé.

Il a ensuite pris sa palette au lavis. 

Et il a peint.

22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 16:12

 

100 3510-copie-1Les objets ont une âme ? Ben oui ! Une vie ? Ben oui ! Une histoire quoi !

Qu'on leur donne.

Puis ils deviennent des sortes d'organismes vivants. A nous accompagner, ils prennent corps. Peu importe l'objet et sa valeur marchande. Ils sont dans notre musée personnel vivant. Ils cheminent avec nous.

Le livre est un objet. Mais pas n'importe lequel, non, non. Quelle vie ! Et tous, tous ont une histoire dans l'histoire de leur corps d'encre et d'écriture, certains sont nos trésors, nos frères, des compagnons, des amours qui ont changé nos vies, alors on les sauverait de tous les naufrages. 

 Les objets, tous les autres, (n'importe quoi, n'importe lequel), s'animent, parce qu'on les aura un jour  investis et précipités dans la parole. Alors ils parlent. Nous parlent sans cesse et nous entretenons avec eux, à bas bruit, un échange au long cours.

Ainsi, "tout" ayant son contraire, le "rien", il  existe l'expérience des objets qui ne nous aiment plus.

Ils s'enfouissent dans un placard, dans un tiroir, dans un grenier.

Veulent plus nous voir, s'animent autrement.

Se dissimulent dans un coin, se cachent, se terrent.

Quand on s'en rend compte, aïe ! ça pince côté coeur de sa terre.

Je me souviens de ce petit bonhomme qui avait un problème avec sa rose. Il se peut alors que cela soit avec une lampe, ou avec une toile, une barrette, un flacon...tout pareil !

19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:15

Aujourd'hui, je décide de...100 3813-1

Je continue "Train et tram", peaufine, touche, retouche...

Grain de sel 

re posé,

l'encre bue,

la langue en creux et en plein,

et en tremblé

dans ce matin à l'entame.

18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 16:13

4939319587_86b9f38921.jpg   porte 010

Envie de mer, bleue, avec de l'écume, bleue.

Mais si, ça existe, l'écume bleue...

Suffit de décréter le goéland,

et la fulgurance du vol en plein vent,

et la figuration libre...

La fulgurance libre  du goéland en plein vent,

ou

la figuration en plein vent du goéland libre, dans sa fulgurance  en plein vent, libre, du vol...

 

Donc, j'ai repeint la porte.

En bleu.  


Peinture Lyriance. Couleur : Bleu océan

Peinture murale et boiserie.

Chambres et séjours.

Non jaunissante

fini parfait

ne coule pas

sans odeur

lessivable

sec au toucher en 30 minutes

formule Alkyde émulsion 

 

 

13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 14:18

Paradoxe du mot. Rêve/cauchemar, dormir à poings fermés et à poings serrés, ce n'est pas la même chose. Se lever du bon pied ou du pied gauche. Rire ou pleurer. Le sommeil réparateur des larmes au réveil.

Abandon : fait de s'abandonner à toute réserve, toute retenue                       

                 ou d'être abandonné, délaissé.

 

Je prends ce mot "abandonnée",  sans exemption de sens,

et dispensée de rien, le pire avec le meilleur.

 

C'est une facilité dans le discours, une simplicité, une négligence heureuse. On parle  avec abandon, on rêve aussi avec abandon. Abandon séduisant, gracieux et doux.  C'est une confiance entière en l'autre à qui on se livre sans contrainte. Un don de soi-même.

C'est aussi le sens qui perd son sens pour un autre et le mot se décline différemment. Ce sera quitter, être quitté, être sans soin, être sans moeurs aussi.

 

Abandon a le sens actif et le sens passif.

Littré prévient : "Il faut donc toutes les fois qu'on se servira de cette construction, prendre garde à l'amphibologie et, s'il reste du doute sur le sens, changer la tournure."

Donc faire attention à l'amphibologie. A vrai dire je ne savais pas ce que c'était que  l'amphibologie. C'est donc l'ambiguité possible dans une phrase quand elle pourrait contenir plusieurs sens.

"Je me suis réveillée en pleurant des larmes, abandonnée".  Là, on dira que les deux sens y étaient.

Alors Terre à l'horizon, reprendre pied, être portée absolument par le dessous de ses yeux et ce qui là.

Et je me souviens de cette musique dont je m'étais servie au théâtre et qui portait. Porter : méfiance avec ce mot-là, non ?

Je suis portée par... Je suis... Je ...

 

 

 

12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 11:19

 

 

Pulsations terribles du sang dans les branches des veines,

le coeur bat.