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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 22:44

Voilà une vidéo qui me va comme un gant

au crin du jour un peu trop gris !

 

 

 

 

24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 01:03

Cette nuit, Pleine lune, il paraît.

Faut pas se fier à la date de la vidéo. J'illustre comme je peux.

Illustrer le dessin tout là-haut, et tout là-bas. Le même ciel.

 

 

 

 

 
19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 07:43

En allant à l'école.

Suivre sa route.

Ne pas rater de tourner là. Là, où il convient... afin d'y arriver, à l'école.

Pour une belle expérience à ne pas louper !

Et avec amie, c'est mieux !!!

 

 

 

18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 18:14

moi-d-avant-11-avril-2013-002.JPGDes jours comme.

Faire vite. Le café passera à l'as. Pas le temps pour le prendre, ni le temps, ni le café.

Se retrouver dans la rue et se rendre compte, vraiment compte de la fraîcheur.

Donc mettre le chauffage dans la voiture. Ca de fait !

Miser sur une route dégagée, et des boulevards sans feux rouges. Ca, c'est loupé !

Commence pas bien la journée, dans une précipitation des nerfs et une tension mentale. La musique... Tourner le bouton, (un bouton qui parle : il est question d'une explosion aux States, de détournements de fonds, des bargeots de la Frigide du même nom, du beau temps qu'a pas duré mais qui reviendra, etc...) Donc chercher de la zique, zapper sur d'autres ondes, ... une ondée de...

Et puis à ce moment-là, je m'aperçois de la traînée sur le pare-prise. Le cadeau matinal d'un pigeon ! Insistante pour l'oeil qui ne sait plus éviter cette coulée blanchâtre avec du vert. Beurk ! Le chemin paraît long. L'estomac soulève sa légèreté.

Bon, c'est pas gagné ! Vivement qu'il pleuve !

 

Du coup, je ressors ma série, des tourneboulés.

9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 19:31

4-mai-2012-001.JPG

 

 

 

Ca commence, le chantier, recommence, on n'en voit pas le bout. Sans cesse des routes à traverser, et des feux passeront au vert,

faudra lever les genoux, faire effort, contourner des pilônes, passer des haies,

faudra du temps et de la patience,

attendre dans des salles,

faudra attendre.

La nuit vient toujours. Sous les paupières, elle vient même quand c'est le jour. On peut pas imaginer le chemin. Ou bien une ville. Inventée. Promise, on la veut, on s'est dit, avec des berges, et des fonds, comme à la mer, des enfilades de lampadaires, des places, des toutes petites rues sombres, et des squares vides...

 

Et voilà que c'est là, Lacrimosa. Une beauté à pleurer.

Etre... "appuyé et sans appui"...

 

 

 

 

26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 22:04

084

Je sais des lieux, lieux comme non -lieux qui ressemblent à rien. Des avant-rocade et des panneaux qu'on ne sait plus lire.

Devenir dyslexique, changer les noms d'oiseaux des villes, l'un pour l'autre, un "r" déplacé et s'inventer des heures languides. Les remplir de rien. Vide. Un cadre seulement. La limite inscrit toute seule le territoire du désir.

Je note sur un papier : "Théorie du kilomètre mort". Je raboute. Un puzzle de pensées farfelues et brouillonnes. Ce qui existe ici peut bien exister là-bas. Et inversement. Au plus rapproché de soi. Peu de prise réellement sur ce qui se passe, à l'échappée. Finalement c'est peut-être ce qu'on veut toujours, l'échappée. Et c'est loin. Loin et c'est tant mieux. Tout devant. La route à faire. Avec les yeux qui piquent à un moment. Tu oublies la théorie. Tu la remplaces de distances à saisir. Tu mets la radio à fond.

14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 04:07

Je me souviens de ce "jeu" d'enfance : suivre une ligne sur un carrelage, ou les pierres des trottoirs. Suivre une ligne. La ligne. De quoi ?

C'était toujours courir un risque : poser son pied à côté, une disgrâce assurée. Jouer avec la peur. Mettre en balance la réussite et l'échec, le bien et le mal, la vie et la mort.

Se traîner dans les rayons du symbolique, en plein jour. La ligne !

Faire attention où poser ses baskets. La ligne ! La ligne ! Ne pas avoir confiance, en somme. Un déséquilibre soudain, pas prévu, avoir tout faux. La ligne elle-même, d'ailleurs, joue de vilains tours. C'est le plein danger. La ligne !

Il pleut, on dit qu'on regarde la mer, qu'on se troue les yeux pour l'apercevoir dans la flaque sur le goudron qui brille. La ligne est tordue comme une paille dans un verre d'eau.

Ligne de sorcière. Pas tracé à l'équerre. Su depuis presque toujours.

L'allégorie inventée de la ligne à suivre de nos pieds trébuchants, tu vois ça ? C'est Imaginer une idéale confiance. Pour oser lui sourire.

L'un en l'autre, et puis soi avec soi. 

 

Et puis quoi ? sinon croire en l'impossible perte.

 

 

 

13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 22:33

Un pape des pauvres, 

peut trouver un espace dans notre monde à l'envers

et tout de guingois...

 

 

 

8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 16:56

Cette nuit, encore,  commencera en avance sur les miroirs nus. Nus et vides.
Ils parlent la langue du silence, n'ont pas l'ivresse brouillonne de la parole crâne, perchée haut sur la rampe au vertige, un vrai charabia. 

moi 26 d-cembre 014
Quatre clins noirs, l'œil a sommeil, les points cardinaux piquent piquent sur l'horizon.
Je ne sais pas dormir.

Hier, dans une salle d'attente, tu as... Attendu. Silence. Tu es arrivée en même temps qu un homme, fringuant et frisé, qui t'a souri. Tu es allée t'asseoir dans le fauteuil en cuir noir. Tu préfères le marron qui fait face à la porte du couloir et que tu occupes le plus souvent quand tu viens ici. Tu as regardé la femme qui s y tenait, un air de ressemblance avec... Tu as cherché avec qui, et tu n'as pas trouvé. Son visage te disait quelque chose, plus précisément le bas de son visage : le modelé du menton et de la bouche.
Tu t'es demandée s'il était possible que la description d' un personnage de roman puisse rencontrer sa parfaite incarnation charnelle ?
Des mots mis en un seul et unique corps, est-ce que c'était, ou non, une idée  saugrenue ?
"-... Dites madame, est- ce que vous aimez Aurelia Steiner ?"
Tu aurais eu l'air de quoi ! Fracassée  comme Aurelia, voilà ! Aurelia  Steiner, l'errante, la folle.


Le frisé et Aurelia s'oubliaient dans leur iPhone 2, 3, 4, 5,...  Ils faisaient des jeux. Dingue comme les gens dans les salles d'attente peuvent jouer, le nez avachi sur un écran aux dimensions d'une grosse boîte d'allumettes, ils coulent littéralement sur eux-mêmes à se creuser la tête l'air de rien : un sudoku à cheval sur un solitaire et c'est l' échec assuré ! Alors ils se méfient, ne lèvent pas les cheveux de leur machine, ou bien  vous jettent parfois un coup d' œil inquiet.
Tu t'es subitement sentie en menace. De temps en temps, la boîte d'allumettes du frisé éructait des bip bip qui semblaient l'énerver, lui donnaient mauvaise mine, des plis au front.           

Tu as eu une furieuse envie de te regarder dans un miroir, voir l'attente en face et le coin de vide où ton esprit vagabondait. Tu pensais que tu ne penserais pas, anesthésiée par le vide.

Tu ne joues pas. Devant l'écran, un miroir, tu ne joues pas.

Tu t'immerges dans une flaque de lumière.

Du noir autour. Pour mieux atteindre au regard. Un nombre de pixelles  X, ou des poussières microscopiques à trois dimensions accrochées à la nuit qui traîne, t'entraîne, ne lâche pas.

 

 

 

 

5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 14:41

Pensées flottantes à la surface de la  table.                                                               A cause du vent dans la nuit et ce matin, d'une telle vigueur que, faisant gémir les arbres, il fracassait des images les unes contre les autres. En silence.                                    

Des images et des pensées floues.  Qui manquent d'imagination finalement ; elles ressassent la table, et la chaise sur laquelle je me tiens, devant l' écran de l'ordinateur, petite bête agissante/réagissante.                                                Pagaille et compagnie des annonces faits divers en vrac, sac à malices et à souffrances.              

Pensées floues, emmêlées de suppositions, d'anticipations, de maintenant ici, et de lointain peut-être. La maîtrise n'existe pas. Il y a toujours des marges imprévisibles, un noeud sur l'envers de la toile, un repentir de la trace. Une direction neuve. On ne regrette rien de rien.

De façon certaine, il y a la table. Et la chaise. Puis cette ligne frontière glissée entre les heures, qui rassemble des fragments de qui on croit être, de ce qui a lieu. Une ligne qui nous tient, nous contient en quelque sorte. Nous pâlit, funambules lunaires,  parce qu'elle nous plaît.

On est d'une ligne comme on serait d'un paysage ?

 

 

Eblouissement

Photo | Isabelle Lagny