Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Regarde ! "Ces" grands bras ne s'imaginent pas sans le corps qui les constitue et les signifie à l'extrême (le corps étant le prolongement des bras), et pourtant je ne connais pas de bras plus intensément, plus expressément bras que ceux-là. Propos de...
Lire la suiteJe suis une comptable. Pas des moutons en cas d'insomnie, non, non ! Je compte mes jours. Depuis combien de temps ai-je contracté ce virus ? Je ne sais plus le dire. C'est trop loin, trop ancien. Un jour de vacances d'été, c'est sûr. Une sidération m'a...
Lire la suiteBen oui, c'est comme ça, l'émotion qui vous prend et vous colle : Une petite fille, ma soeur, des larmes dans ses mots. Des bras à serrer le monde entier quand le monde entier serre le ventre. Une poignée d'orage dans la gorge. Un café rudement bon, le...
Lire la suiteLa fatigue envahit parfois tout le corps, jusqu'aux ongles et aux cheveux. Elle est une malédiction, alors. L'énergie fout le camp et les heures ont des mollesses de loukoum. Beurk ! Prendre un livre, saisir quelques phrases, penser à toi qui..., se doper...
Lire la suiteJe rêve d'écrire sur un fil. Sur le fil des mots, oui. Puis réellement sur un fil, bout de ficelle, en chanvre, une corde. Un fil. Un fil à terre duquel il faudrait prendre soin. Parce qu'on pourrait s'y prendre les pieds. La chute sans cesse possible....
Lire la suiteSouad Massi me prend toujours par les mains et le ventre. Une mélancolie coule de ses mots. Mélodie, mélodie... La nuit parfois. Ou une espérance. Parce que ce qui désespère est comme une illumination au coeur. Paradoxe, paradoxe... Composer avec ça le...
Lire la suitehttp://www.dailymotion.com/video/x9qj84_brigitte-giraud-desespoir-amoureux_creation http://www.dailymotion.com/video/x9qj84_brigitte-giraud-desespoir-amoureux_creation La lettre d'une amie de loin et de longtemps. Elle habite en Guadeloupe, Michèle. Pas...
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La journée est lumineuse. Des plages de temps où les heures sont du sable qui s'écoule lentement entre les doigts. Sur la peau, quelques grains blonds et chauds s'accrochent quand même, qui seront dans la mémoire, après. Une mélancolie s'échappe des objets,...
Lire la suiteEst-ce que les livres disparaissent, un jour, comme les êtres ? Je cherche un livre dans la bibliothèque et je ne trouve pas. Sûr que je l'avais prêté ce livre "Le temps où nous chantions", chef-d'oeuvre de Powers, (au moment des élections américaines...
Lire la suiteJe me souviens d'un homme. Un vieil homme en bonnet. Mon père. Je connais un vieux monsieur fatigué de sa fatigue. Un penseur qui voudrait bien peut-être ne plus penser. Tous les vieux se ressemblent, finissent par se ressembler. Une transparence du regard...
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