Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
- Je n'aime pas te savoir dans le brouillard. Ici, il fait beau. Les basses températures, ce n'est pas ton style. Pas ton genre. Rappelle-toi cela, Sartre, je ne sais plus dans quel livre. Toute sa philosophie dans ces mots : "Les hommes ne sont impuissants...
Lire la suitePetites ironies de la communication ou ce qu'il faut savoir au risque de ne pas être né : FS (facebook, FB me paraissait plus rationnel que FS !), le statut, le profil, l'affichage du profil, la carte SIM (sans celle-ci, pas de téléphone), le code PUK...
Lire la suitePhoto | Isabelle Lagny Petit arbre tombé d'un livre tu ne sais pas pourquoi tu inventes le sable
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Essayer et insister, la partie gauche du cerveau contre la partie droite, le mot contre la couleur du mot... Ceci est une illustration, seulement une illustration, à dessein schématique. Etre dans une lecture rase. Mais c'est difficile, pour cause alors...
Lire la suiteJ'ai perdu mon caméscope. Arraché par une main qui se trouvait sur le trottoir en face de la voiture garée. Je filmais l'autre côté de la rue, l'entrée d'une boulangerie où personne n'entrait, et dans laquelle il n'y avait personne non plus. Donc pas...
Lire la suiteOn longe toujours des murs. Des murs, des portes et des fenêtres dedans. On se demande ce qu'il y a derrière les murs, qui les habitent. Longtemps je suis passée devant des maisons, au bout des boulevards, près d'une place. La place est devenue un carrefour,...
Lire la suiteJe disais cela, un jour, regardant la mer, et pensant au désert : - Le désert, ça doit être sûrement ça : une épreuve et une preuve. Je reçois aujoud'hui des épreuves de lecture. Je me dis cette fois : - Oui, les épreuves, c'est une preuve ! "Seulement,...
Lire la suiteRepenser à cette expression : "être perché". Je ne sais pas pourquoi. Aujourd'hui, c'est blanc. L'envers il y a onze ans, et le monde écroulait quelques pierres. On amasse un caillou après l'autre. Les pas qu'il faut pour cela. Une coulée blanche sur...
Lire la suiteLa vie regarde devant elle, un animal en attente qui sent l'air et le hume, immobilise le silence parfois, dans son corps stupide parfois, un bloc de chair frémissante, l'air de rien, et qui rit, et qui pleure en même temps. Tu dis que, toi, tu n'as plus...
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