Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Le spectacle met en avant le jeu avec les voix. Les cinq interprètes basculent de la voix parlée à la voix chantée, du solo à la polyphonie. Il met à l'honneur le jeu avec les langues : le Français, l'Espagnol et surtout le Gallego. "L'impossible nous...
Lire la suiteThéâtre en appartement. Une pièce chaleureuse. Des amis des amis des amis. Une terrasse ouverte sur le ciel. Et quel talent, ils ont ! Musique !!! Un jour de tempête au bord de la mer caraïbe, Pelayo découvre au fond de sa cour un étrange vieillard doté...
Lire la suiteDes vagues qui viennent encore. Comment dire ça ? Par où prendre les mots ? Comment les arranger, les suspendre au fil, au fil, l'un après l'autre, pour qu'ils sèchent ?
Lire la suiteOn aurait dit c'était la route elle avait une mine de papier Job toute fine toute fine
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La tension est un état de vigilance. Au travers des déchirements, dans une forme ajourée de révolte. C'est la révolte qui tourne, contourne, retourne la vie, et qui, paradoxalement, bute chaque fois contre la vie. Le trébuchement est aussi mouvement dans...
Lire la suite18 mars 2012. "Bougies noires" de Abadallah Zrika. L'Opéra National de Bordeaux Aquitaine accompagne le Théâtre des Tafurs dans cette aventure de création où la musique du répertoire cohabite avec le chant et l'improvisation. La langue poétique de Abdallah...
Lire la suite16 Mars 2012. Cap sciences devant la Garonne. Le théâtre des Tafurs met en voix et en espace "Fluxus", le texte de Donatien Garnier. C'est l'histoire métaphorique d'un fleuve, depuis sa source jusqu'à la mer. Les spectateurs, installés dans la pénombre...
Lire la suiteA l'IUFM cet après midi, des jeunes enseignants, un prof, un auteur. Elle a dit : "La mort est dans la vie et ne pas en parler est pire." Elle a dit : "La mort est une chose qui doit être tue. Il faut protéger les enfants et ne pas les confronter." Elle...
Lire la suiteUn poète de l'humilité, et ses mots sont ciselés, à blanc, à l'économie de la langue. Vissée pour qu'elle parle. Et foisonne. Qu'elle chante et hurle. Et pleure "le chien rempli d'aboiements", "la mort à dos de mulet", la terre fragile comme du verre,...
Lire la suiteJe bute sur cette phrase : "Nous aurons désormais peur de perdre." Sans le faire exprès. Il fait sombre sur la pellicule. J'essaie de ruser avec le noir, de lui donner des joues. De la lumière. Images du fleuve et des piles du pont en construction, illuminées...
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