Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Besoin d'une clope, ciment de la fatigue quand un bec d'oiseau tire le bord des lèvres les mains vapotent dans la glace une fumée sur un sourire cassis chercher le fil dans le miroir de la salle de bain, le lien qui touche, foutu clavier, Azerty au paradis...
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Un silence de garde l'oeil penche Vitrification de la nuit, sa peau plein les yeux plein les mains vides/pleines on ne sait plus ça reste les mots et... ça reste premier plan : le vide attaché, ligoté, bouffé aux commissures des lèvres on voudrait ça...
Lire la suiteOn se voit et ça temble dedans dans la nuit Fou, c'est fou, tu diras ça fou c'est fou ! des mots sur un clavier un mouvement des lèvres et de la tête musique ! des mots et de la tête des mots ajustés à rien rien à quoi se tenir un visage, c'est tout.
Lire la suiteVoilà, j'ai envie de tout lire de cet auteur ! Vidéo vite fait, à l'arrache comme dit Hervé. et c'est bien parfois, à l'arrache. Dans l'urgence, une sorte d'urgence qui déploie sa tension. Un fil tendu, oui, c'est ça ! Deux textes réunis pour un seul,...
Lire la suiteDominique range avec soin la bibliothèque. Y voir clair. Que l'oeil respire pour vagabonder d'étagère en étagère, s'attarder sur un titre, une couleur : jaune Verdier, beige Gallimard... Parce que les livres bougent toujours. S'en vont, s'en viennent....
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Gris, oui. Et froid. Qui passe partout. Depuis deux jours, le vent s'est couché comme un chien docile sur un tapis. Reste que les parois de verre élevées entre les êtres ne se lézardent pas toujours. Ca réconcilie quand ça fait comme des murs de briques....
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Florence Cassez est libérée ! Elle purgeait une peine de soixante ans au Mexique pour enlèvement et séquestration. La police avait reconnue la mise en scène de l'arrestation. C'est une victoire des Droits de L'homme. Le monde est douloureux, le monde...
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Je pensais à... à la force des mots, les qui comptent, les qui aident à vivre, aident à ne pas mourir. Les qui ne sont pas rien, pas une blague, une mine de rien, un terrain vide. Au comment ça se fait ? Comment ça se passe ? Comment on y croit à ce dur...
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Pas n'importe où. Et c'est le soir. Rue Lecocq en hiver. Des voitures dans la rue des pas passants toc toc toc ! émouvants dans un phare d'ombre persiennes à l'italienne la tête sur un bras du fauteuil transportable
Lire la suiteEt pour aller avec le moment poétique partagé d'hier, un petit signe aujourd'hui. Pour moi. J'ai connaissance d'une chronique en ligne Un éditeur, un regard, de Jean-Luc Maxence, Le Nouvel Athanor, de mon livre "Seulement la vie, tu sais". Et c'est seulement...
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