Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Je suis une ligne, imaginaire ou non. Ca peut être une branche cassée, parmi les feuilles. Une langue lapidaire de la marche. Trois rayons de soleil, le jardin a un éclat de sourire. En l'état de brousaille et de terre humide. Il poussera bientôt des...
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Une musique. Bande sonore. N'écouter que la bande son et. Transporter ses images/tableaux, ses lenteurs et ses peurs. A soi. - De quoi avez-vous peur ? demande-t-il. Il n'y a pas de réponses. C'est un état, installé. Et demeure une menace. - Une Indication...
Lire la suiteJe sais des lieux, lieux comme non -lieux qui ressemblent à rien. Des avant-rocade et des panneaux qu'on ne sait plus lire. Devenir dyslexique, changer les noms d'oiseaux des villes, l'un pour l'autre, un "r" déplacé et s'inventer des heures languides....
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C'est quoi un accident grave de voyageur ? On sait bien. On sait bien... On a entendu cette phrase déjà, on a entendu, et on s'est demandé...Pas longtemps. Pas demandé longtemps. On a absorbé ces mots et pas su quoi en faire. Pas su quoi faire de ses...
Lire la suiteSamedi 16 mars 2013. Médiathèque de Gradignan. Pour une rencontre avec Antoine Emaz. Os, Caisse claire et Cambouis dans mon bagage. Son oeuvre poétique est très importante : livres et recueils, et des carnets, et puis des notes. Dans son panthéon, il...
Lire la suiteMardi 12 mars 2013. Marché de la poésie. Halle des chartrons. Lecture de poèmes du monde entier en langue originale et en français par les étudiants de l'Alliance Française avec le Théâtre des Tafurs et avec Eunic Bordeaux-Aquitaine. Mise en scène : Jeanne...
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Je me souviens de ce "jeu" d'enfance : suivre une ligne sur un carrelage, ou les pierres des trottoirs. Suivre une ligne. La ligne. De quoi ? C'était toujours courir un risque : poser son pied à côté, une disgrâce assurée. Jouer avec la peur. Mettre en...
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Un pape des pauvres, peut trouver un espace dans notre monde à l'envers et tout de guingois...
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Voilà que le temps se met à la douceur, voilà qu'il pleut... Et je plonge dans les eaux de rocailles rugissantes, débordantes, assassines. On ne sait pas où ça se passe, le nom de la ville où arrive Thérèse, (peut-être en Allemagne ?). On ne sait pas...
Lire la suiteCette nuit, encore, commencera en avance sur les miroirs nus. Nus et vides. Ils parlent la langue du silence, n'ont pas l'ivresse brouillonne de la parole crâne, perchée haut sur la rampe au vertige, un vrai charabia. Quatre clins noirs, l'œil a sommeil,...
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