Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
"En ce visage l'avenir" | Helène Cadou par Quani "Savoir qu'une seule parole peut inventer le jour et que la vie repart dans la bonne épaisseur du matin avec son poids de céréales pour la faim et ses prononciations du rêve dans des jeunes pousses dél...
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Légèreté de l'Evocation de Isaac Albeniz, et autant d'improvisations de génie, "mes petites saletés",disait-il. Merci à Christine de m'offrir cette découverte. Je ne connais pas grand chose en musique classique. J'écoute. Je sens. J'essaie d'entrer quelque...
Lire la suiteOn se trouvera quand même un coin. Dans un aéroport, il n'y en a pas. Le coin est un alignement de chaises, au milieu d'une allée très dégagée. On s'assiéra. Au bout d'un moment, on sortira un livre, on sait qu'on est là pour quelques heures. D'abord,...
Lire la suiteSous nos paupières, on se raconte la laine des moutons déshabillés, la procession de l'attente au bord de la ville, minuit passé, la porte refermée, des précautions sous la chemise, en dernière limite la chair retenue, le tumulte dans un trou, entre la...
Lire la suiteUn jour, je parlais de l'abandon. On peut ergoter longtemps sur ce mot-là, "l'abandon". Le sens est double, triple, ... Abandon : fait de s'abandonner à toute réserve, toute retenue ou d'être abandonné, délaissé. Il est donc question du sens, actif ou...
Lire la suiteMercredi 14 août. Ici. Parc Güell de Barcelone. Juste un arbre. Ramure pas d'équerre et tout est cohérent. Plus loin... Un brin d'herbe glissé dans la pliure d'une feuille à penser
Lire la suiteDans les couloirs du métro, ou devant une porte, c'est pareil, un écho, rumeur de bois flotté, un feu tombé d'en haut, depuis le matin, il est tôt. Quelque chose tremble en moi, une rame au passage d'un mot, une image sans ronce. Du temps parmi des bornes...
Lire la suiteIl reste le jour, la pensée ne s'arrête pas. Abandonnéé, n'importe où dans une rue.
Lire la suiteJ'ai marché dans Barcelone les pieds nus. La lanière de ma chaussure a lâché. Une chance finalement. Du chaud sous mes semelles de peau. Chaud, l'asphalte. Chaud. Les Ramblas. C'est dimanche. Magasins ouverts. Des oiseaux. Peu d'oiseaux. On nous avait...
Lire la suiteBarcelone's beach. La mer. Du sable entre les orteils.entre les cuisses, dans les plis du corps. Sur la peau, des blancheurs du sel, encore des vagues. X X X Un jeune homme a un tatouage sous le sein gauche "Memento mori". Une religieuse met les pieds...
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