Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Le soleil c'est bien pour l'aveuglement, pour les couleurs qu'on voit quand on ferme les yeux et que ça pique. Il pleut ce soir. Les nuages sont contents de crever d'amour.
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Déjeuner en paix. Période mode silence. ... Mais non, ça ne tient pas, pas longtemps ! Comment être sourd au monde quand la violence des hommes devient de plus en plus folle ? On en a juste assez de l'entendre, le bourdon du boucan. J'ai repris Les dépossédés...
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Raconter cette affaire d'affiches. Qui sont encore là, enfin quelques-unes... La poésie vivante, quoi ! C'était le 29 août dernier. Claire a filmé. Merci à elle.
Lire la suiteMa peau délirée "Qu'est-ce que c'est cette dinguerie ?" Est-ce que le feu garde la brûlure des mots sur la peau, suturés par un point ? Tu me donnes à goûter la chair de la langue, un papillon flambé qui veille les remparts d'un vieux monde qui recommence....
Lire la suiteLes gestes sont suspendus, très lents. Le paysage est presque figé. Pourtant il pleut, pourtant les grues bougent, pourtant des voitures passent, pourtant la vie Seul compte la voix, une ou bien deux, on ne sait pas dire. Les mots se bousculent, se basculent,...
Lire la suiteL'étoupe de la peau mord le feu, l'ouverture des fenêtres, des portes, des ouvertures, trous de serrure, regarder le trou, au travers, regarder à l'intérieur, l'ombre du soupirail. Soupirs.
Lire la suiteJe retrouve des textes, de vieux textes. Tout un éphéméride que j'avais oublié. Des tas de feuillets un peu jaunis. Mieux vaut ne pas les lire. Je les lis. Finalement, à un moment je stoppe là. Les émotions terribles se retiennent toujours dans une date....
Lire la suiteAlbert Prophétie existe, je l'ai rencontré. Début d'un texte qui a une fin. Sur la table, il a jeté ses clés, quelques feuilles froissées, un carnet d'adresses taché d'encre, la photo d'une petite fille sur une route avec un chien qu'elle tient en laisse,...
Lire la suiteL'ombre déborde les jours comme du lait sur le feu. Y ajouter des grains de riz. Laisser refroidir. Mettre un pull avant d'être avalée.
Lire la suiteTa peau, un vêtement, rugueux aux coudes. Tu les ponces, tu arraches la douceur et son silence, sauf dessous dans les nerfs, les bouillons du sang.
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