Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Dans le passage, carrefour des éclats. Un écho puis un autre, montant en pleine gorge à noeuds et s'arrêtant là, les éblouis de nulle part. Etoiles tombées à la verticale sur le toit d'une bagnole. Les feuilles craquent sous la langue. Les bras se déplient....
Lire la suiteCe film retrace plusieurs séquences de rencontres de parole et d'écriture que j'ai menées en 2011 au CADA. On arrive ici, "poète" de rien. Juste humble. Juste humble ! Il me semble qu'aujourd'hui, je peux montrer ce documentaire. Puisque, s'agissant d'images...
Lire la suite"Que tu sois là, ou non, l'heure est venue de rendre hommage à la nuit pure." "Parfois le temps s'arrondit comme une clairière dans le demi-jour. Toute cette lenteur vous caresse, endort toute inquiétude, alors que vous êtes perdus. Il n'y a plus de chemin."...
Lire la suiteBulles de savon en équilibre sans mémoire sur la couverture du jardin
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"Je ne dirai presque rien. Je cherche la pauvreté dans le langage. Le monde est une forêt." Tout ce que j'entends et lis sur ce film me plait infiniment : images et voix, la poésie dedans, la solitude et l'amour, le déchirement des êtres, la perdition...
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Ecrire sur des bouts de ciels et les mettre dans une enveloppe, des mots sans apprêt balancés de l'immense, qui ne diraient rien du tout à personne, sans destinataire vraiment, des mots à la mer, juste dans la profondeur de l'idée sur le champ.
Lire la suiteNos mots dans d'autres pas une marche lente qui ne s'efface pas n'oublie pas ce qui n'a pas encore eu lieu ".... Après avoir traversé un petit bois, elle aperçut, au bout d'une allée, dans l'endroit el plus reculé du jardin.... un homme.... qui paraissait...
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Peau : vêtement caressant, rugueux aux coudes Tu la ponces, arraches la douceur. Un jour, ton suaire sur mesure. Silence de ta peau, sauf dessous dans les nerfs en bouillons de sang. Peau attend la relève retient, retient pas un foulard par terre tu la...
Lire la suiteLes idées changées en linge blanc de Calais la dentelle sous la jambe et la malle lourde de plus rien qui assomme pour partir un peu de ma vie tourner ce qui est possible de dos et de pas tout droit tout droit tourner la bouillie de la joie à la petite...
Lire la suiteTu rêvais comme une gamine un magnolia ouvert sur l'étendue d'un mot la nuit violette vers le matin tout enroulé d'un corps infini et ignorant tout d'une ombre une larme de clarté quelque part consume encore mes yeux
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