Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Japon, 1946, l'occupation américaine, les plaies de la guerre. C'est l'histoire d'un homme qui a besoin de s'en sortir. Dans le peu de la langue, dans l'essentiel des sensations et sans un mot de trop, Hubert Mingarelli raconte les rêves qui hantent Hisao...
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Pour ne pas oublier que ça a existé un jour. La revue "Microbes" n° 84 vient de paraître et m'accueille, ainsi que Fabien Sanchez Raphaëlle Blomberg, Massimo Bortolini, Pierre Castermans, Jehanne de Champvallon, Suzy Cohen, Pierre Desagre, Jean-Philippe...
Lire la suitePhoto | Isabelle Lagny Désordre de la lampe sur la marche de l'escalier. Du miroir que je ne sais pas lire. Une inquiétude vacille. Garder dans ses doigts la mémoire de la table. De la marche de l'escalier. De la lampe et je... Le ciel vert ricoche sur...
Lire la suiteTu passes ta main dans tes cheveux. Je te regarde. Et puis je regarde ta main. Et puis je regarde ton geste. Ce dessin de l'air au-dessus de ta tête. Rafraichissant quand il fait très chaud comme ces jours derniers. J'essaie de m'en souvenir tout le temps,...
Lire la suitePresque rien - une photo de ci de là - un oubli de la conscience -une délibération de la conscience - réfléchie sans point - posée là - déchirée Presque rien - des mots posés/ pas écrits, pensés à l'être - ceux qu'on voudrait dire, vraiment dire - abandonnés...
Lire la suite12 juin 2014. Extrait de la conférence donnée à l'Athénée municipale de Bordeaux par Brigitte Axelrad, (Professeur honoraire de philosophie et de psychosociologie) Brigitte Axelrad nous parle des faux souvenirs induits, et des manipulations de la mémoire...
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Elle sursaute au moindre bruit, une feuille qui tombe du laurier rose, jaune, un pétale évanoui, d'un rouge pourpre suranné, ou un éclat de bouche mûre, à embrasser terriblement, sans préambule, sans question, sans rien de superflu. Un éclat de bouche...
Lire la suite"Ton visage est d'une incroyable mobilité", il disait. Ces mots ressemblaient au chagrin. "C'est le changement qui est la permanence suprême ?" je demandais.
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A se donner le sens perdu du monde, on ne meurt pas. Des gestes attrapés dans des mailles de langue filées du jour, collantes, larges, béantes. Des pattes de mouche en fumée aux figures de bouche, corps caléîdoscopes, et le monde autrement. L'amour est...
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