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24 mai 2014 6 24 /05 /mai /2014 00:54

 

 

 

                                      Bulles de savon en équilibre

                                                  sans mémoire

                                       sur la couverture du jardin

 

 

 

DSCN0189[1]-005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 01:00

Les idées changées en linge blanc de Calais

la dentelle sous la jambe et la malle lourde

de plus rien qui assomme

pour partir un peu de ma vie

tourner ce qui est possible de dos et de pas tout droit tout droit

tourner la bouillie de la joie à la petite cueillère bien frappée

un sourire dessiné  dans mes cheveux

une robe de mariée pour le coeur et des talons

en miettes faudra se serrer pour les mouettes...

 

Cadence-moi toute la peau si tu veux

à la folie que c'est je ne suis pas loin

alléluia les promesses dehors

et les anges de nulle part les ailes brulées vite fait

je ne suis pas loin

pourtant...

 

 

 

 

 

 

29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 15:13

Paquet du jour

éphéméride des heures 

le vent ne froisse pas 

une date très pleine

jaillie rejaillie toujours d'elle-même 

nos existences en rebond

à l'intérieur du calendrier

juste un curseur qui se déplace

sur une toile

à deux voix

 

Au vent du jour, je me couvrirai de ton écharpe

courant derrière moi, papillon sur l'épaule.

Merci ma Corinne !

 photo(13)

 

 

30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 06:00

PARIS-CORINNE-26.jpg            

A toi,

Tous les jours, je le croise, du regard, le hérisson. Dans la vitrine d'un magasin de Saint-Pierre, il t'avait tapé dans l'oeil. Soit ! On se l'était offert. "Tu auras le mien, et j'aurais le tien." Des histoires de mômes qu'on veut demeurer, oh oui, surtout surtout ! ...et de tendresse.

Tu ne te hérisses nullement, manière aux épines. Non, ce sont des mots de petites bêtes qui parfois se croient malignes, qui se piquent de se piquer ...à la vie, au grandiose, à la beauté des choses, choses minuscules tout aussi bien. C'est toi qui pleures, qui ris, et danses, vis bellement les émotions, dans leur régal, une élégance naturelle de la pensée, dans le coeur d'un geste, une louange coulée fragile, c'est toi, petite soeur par la main tendue. Notre banc, à se tenir longtemps, et hier, et encore. Demain... toujours, simple ce mot qui pourtant l'est si peu.

Le régal, c'est ta vie ! Bon anniversaire, belle !

 

 

 

Corinne-et-thierry-22-au-27-fevrier-2013-052.JPGhérisson 004

 

 

  Allez jeter un oeil sur le blog de Corinne, son dernier billet est très beau !

  http://petitriendecorinne.over-blog.com/article-dilution-117459610.html

 

link

 

27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 20:43

Il y a des amours que l'on quitte

ou qui nous quittent

  n'étaient pas fil de fer... 

 

 

"Amours", ce sont ces liens, tous les liens qui procèdent de l'amour, 

en sont issus et y ramènent toujours, une réciprocité de tendresse faramineuse qui me fait vivre et durer : mes ami(e)s, mes doux mes tendres mes trésors, mes vivants, quoi !

 

 

il y a ceux que l'on ne quitte pas,quittera pas parce que,

des êtres lumineux, des chevillés au coeur,

des qui nous accompagnent,

réjouissent les plaques de froid,

prennent à bras le coeur fou,

sont ici chez eux,

espace offert,

du dedans.

 

Vivre serait alors

comme aimer la nuit

et

plus la nuit que la nuit...

 

 

 

 

Pour ma Corinne !

 

10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 22:14

photo

Ce banc-là du

20 août 2010, place des Vosges, à 16h45

 

 

Une perspective d' esquisse,

de dessin,

de projet,

de voyage,

une perspective de paysages,

de temps,

d'heures coulées à flot de mots,

sur un banc, 

ailleurs  là  ici,

des lignes filées, 

des fils suspendus,

où les voix se suspendent et,

même en fuite des jours,

demeurent.

C'est un long chemin à parcourir ensemble...

 

 

 

 

 

19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 19:09

Le facteur a sonné à l'aube et m'a remis un paquet. Il venait de Paris. De toi, forcément. Dedans il y avait ce livre-là.

 

OU-YANG-jIAO-Jia.jpg

                                     Calligraphies de Ou Yang Jiao Jia

 

 

 

tao-te.jpg

Lao-tseu est l'auteur du "Tao Te King", écrit au VIe siècle avant J.-C. Nous avons peu de renseignements sur sa vie. Il est considéré comme le fondateur du taoïsme, et l'un des personnages mythiques de la Chine ancienne.

Le Tao ! Je ne sais pas ce que c'est. A lire le texte, à m'en emplir, je me dis qu'on  pourrait peut-être traduire ce mot par "l'épure". Et c'est tout un échafaudage qui s'élève, dans la liberté des êtres qui font ce qu'ils pensent être juste dans l´art de vivre, dans la capacité à accueillir ce qui est, ce qui vient, ce qui déserte. Accueillir les émotions, en somme. 

Ténèbres dans les ténèbres.

La porte vers toute compréhension.

L'une de ses doctrines principales est celle du non-agir ( qui ne signifie pas ne rien faire), mais qui doit inciter l'humain à ne pas dépenser d'énergie inutilement, et à se détacher des désirs encombrants.  

Je ne sais rien ou si peu de ce texte. Puis le voilà entre mes mains, et je découvre un univers poétique

Nous joignons des rayons

pour en faire une roue

mais c'est le vide du moyeu

qui permet au chariot d'avancer.

 

Nous modelons de l'argile

pour en faire un vase,

mais c'est le vide du dedans

qui retient ce que nous y versons.

 

Nous clouons du bois

pour en faire une maison,

mais c'est l'espace inérieur

qui la rend habitable.

 

Nous travaillons avec l'être,

mais c'est du non-être

dont nous avons l'usage.

 


Je me dis que

la pensée est un geste qui parcourt un espace.

"Je pense à toi", quel dessin alors est au bout du pinceau ?.

29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 20:46

victor-hugo-carte-de-corinne-29-octobre-2012-002.JPG

La carte reçue aujourd'hui. Cadeau d'elle. Parle à quoi se tenir. Où oser se tenir. Victor Hugo. A quoi s'accrocher. Où ? Amie. L'essentiel du monde au puits de la vie. Amour. Le poète, chacun sait, a toujours raison. Aragon l'a dit à Jean Ferrat.

Une lettre. Ensuite, une lettre. L'amitié dans des pattes de mouche. Elle "patte de mouche", tu "pattes de mouche" merveilleusement. Une parole. Beauté.

Dire. Ecrire.

S'écrire et s'ancrer là.

Les mots s'entourent, se serrent en brassées de baisers embrassés...

Tellement bon d'aimer qui on aime ! J'aime tellement aimer qui j'aime !

Et être aimé, soi ? Oui, évidemment ! Comme si c'était une faute de vouloir l'être, dès qu'on n'assure pas l'évidence de la réciprocité.

 

L'amour au sens large, (l'amitié contenue dans cet espace affectif) est le centre de tout.

Là où aller pour saisir quelque chose des êtres. Mais le mystère de ce territoire rechigne parfois à se dire, à s'écrire, à parler.

Je ne saisis jamais très bien pourquoi.

Je pense à la philosophe Simone Weil (Prologue à la connaissance surnaturelle), dans ses incertitudes où je me reconnais tant :

"Comment pourrait-il m'aimer ? Et pourtant au fond de moi quelque chose, un point de moi-même, ne peut pas s'empêcher de penser en tremblant que peut-être, ...malgré tout, il m'aime."

 

Alors la carte et la lettre sont des bonheurs. L'enveloppe s'est sentie papillon, hein ? Papillon de tissu, papillon d'écriture, papillon en papier. Butinant la langue. A quoi toujours s'adosser.

 

 

 

 

 

23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 11:58

 

Photo-048.jpg

C'est la journée entre quatre yeux qu'on se privilège,

donne, 

prend,

s'octroie,

 

balade à nous, paroles à nous, cafés à nous et

même silences,

mêmes silences aussi,

des mains qui rient,  

décoches en flèches pour

un rien, pas rien,

rien et tout

ça se mélange la tambouille.

19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 17:30

Deux ans que nous nous sommes retrouvées.Paris---avril-2010--4- crop

Place des Vosges. Funambules sur un banc

Paris 20 août 2010 à Paris 20 juillet 2012

le compte y est toujours

fils de bracelets ou porte bonheur verrouillés

à la flamme et ces tas d'émotions traînées

empaquetées cadeaux et 

scarifications en peaux de chagrin,

enchantements, et désillusions tellement 

d'irruptions d'éternité dans l'âme pour le meilleur

et parfois pour le pire

où qu'elle se trouve, l'âme, il était

une fois le temps cerise à nos coeurs

défaits refaits "faits comme des rats" tu dis que

sont les hommes et on collectionne même des cailloux

de toute taille j'écris dessus

sans réfléchir ça n'a pas d'importance.

Aujourd'hui Quai de Seine.

Et l'horizon.

 

 

 

Et je chercherai malgré moi un petit garçon avec des bottes jaunes aperçu sur une photo.