Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Toujours un truc qui se brise sans faire mal / faire vraiment mal. Un tissu se déchire quelque part, une ferraille coupe la trame, bruits de filins sur des traverses. Parce que sinon, tu t'emballes vite, ouvres les yeux; En plus grand. Une fenêtre manquait/...
Lire la suitePrès des bassins à flot, constructions neuves, pans de murs. Le vent bat. Deux/trois tentes vacillent, bric et broc et la toile saigne. A blanc. Des hommes vivent. Là. La fatigue, les sacs de clous au bout des mains, une histoire foutue échappée entre...
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Il ferme les yeux. Fait comme si... Les circonstances, les autres, l'évidence jouée aux dés, perdue, "ma vie, mon sang" tant de mots, tant de ciels ! Il a la paix quand il est tout seul, avant de s'endormir et les plaies qui se déchirent. La paix, c'est...
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Le tissu brosse des ombres sous la lampe. La trame a des nœuds sur l'envers. Je tombe à pic dans le présent, tombe, tombe... Ricoche sur tes paupières, lape des mots enchevêtrés, l’épingle des virages. On ne sait pas la simplicité de la marche. Le comment...
Lire la suiteTu montres des images. Un paysage de pluie, des hommes dedans. Et, ce qui se passe en eux, cette matière liquide en eux, un désir que parfois nul ne sait saisir. Tourne avec moi | Pluie d'août, parfois les... par Quani .
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Pourtant, tu rapproches les bords, et les images tournent à l'envers. Tu ne comprends pas comment elles passent sur ton visage. Et tombent en toi. Un paysage d'ombres et de silence. Parfois un écho de voix, un rire, le bruit d'une chaise sur du ciment,...
Lire la suiteLe sang revient. La couleur du souffle écume le coeur, à toi. Jusqu'à toi. Une étreinte rouge de forêt à mourir de tout un bloc de ciels soudain étranges. Pas de peine ici, où poser son regard sur un bord de fenêtre. Je lis ce qui se lit dans la langue...
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Un rêve sur l'autre soufflé d'une main sur l'autre un jeu de gosses avec des rimes qui chantent mais pas seulement. Tu appuies sur tes yeux ce qui s'écrit dessous en rouge, tags étincelles et feux, pèse plus lourd que la nuit même. Le guide des égarés...
Lire la suiteCadeau du jour ! Reçu ce matin de mon amie Isabelle Lagny. Je lis la quatrième de couverture : "Chaque parcelle d'intimité ou de bonheur tisse une trame assez solide pour préserver un monde fragile de son anéantissement. Témoin privilégiée des souffrances...
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Quelque chose se prépare des siècles d'orages la terre balancée là-haut un déchirement du ciel passe partout passe partout ! "Dans tout ton long", tu dis. On pourrait crier. Je me demande où se trouve vraiment la parole possible. Par moment un bloc se...
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