Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Photo | Isabelle Lagny Le vide pendu aux cheveux au bout des bras au bout des yeux une bascule de la peur des grands bras des yeux le jour ne se dit pas dans l'après des mots sous l'enclume l'arc des bras entoure des branches un poumon un coeur pour dériver...
Lire la suitePhoto Isabelle Lagny Loin, le chemin se souviendra, loin, du frémissement, de l'abstraction de la demeure, loin le jour, approché des bras dans la nuit, loin, une musique ajourée de silences, les yeux, là-bas, dans le mouvement laissé des terres au goût...
Lire la suitePhoto Isabelle LAGNY Un visage dans l'encoignure d'une porte sur du jade une racine tubéreuse à demie pendue, terre tirée de la terre, de ta bouche. Le ciel crie ses gestes au noir qui virent, à la limite d'une vibration, haut silence calligraphié sous...
Lire la suitePhoto Isabelle Lagny Terre de lecture... lâche pas le sillon crevé. Un désert tout autour, à la croisée du mur, d'un murmure... Des pas montés en graine de lin, une tension dans la trame des consciences, au bout du champ. Un lacis d'énigmes, et autant...
Lire la suitePhoto | Isabelle Lagny Tip ! Tap ! Tambour ! Bandoulière du tip, tap ! Trouble du tip, tap ! tap ! tip, tap ! et plis des cuisses, tap ! tap, tip, tap, tip ! Battements seuls. Croches ouvertes, tip tap ! Une présence au yeux, firmament du fusain, tip,...
Lire la suitePhoto | Isabelle Lagny Regarde ! Le lit du fleuve n'existe pas. Les hommes ont cousu la terre. Les nuages portent des cicatrices. Le trapéziste n'en finit pas de tomber, la mer brûle. Les hommes échancrent seulement des rêves, une cigarette aux lèvres,...
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Pour Nathalie Photo Isabelle Lagny Pose ta tête à mon chevet, Prends mes mains, le suc de mes paumes et leur écorce. Les rues seront patientes au pavé des veines battues. Pour t'attendre, elles sont devenues plus longues, les maisons toutes petites. Tu...
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L'horizon cache une largeur dans sa ligne vissée à la terre. Une bouche entamée de cailloux a ouvert la fenêtre. Savait plus son nom par coeur qui pesait lourd. A hésité sur la pâleur du jour. Une nudité de la peau pour atteindre quoi ?
Lire la suitePhoto Isabelle Lagny Les artères ont décousu les nerfs. L'homme pressé laisse si peu de trace. Une suie égarée sous les semelles desserre une ombre, puis deux. La mémoire est poitrinaire, cherche le chemin du vent, un rire de résille, là-bas, sur un écran...
Lire la suitePhoto | Isabelle Lagny Une feuille de papier dépliée où écrire un nom et un visage. Un feu de paille blanche. Un songe qui m'aveugle. Je pourrais m'attarder sur tes yeux, pénétrer la pupille et y couler ma peau, en frotter la limaille pour ma fleur vive....
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