Es-tu atychiphobe ? Atélophobe ? Pantophobe ou phobophobe ?
Est-ce que l'idée de l'échec te fait trembler ? Redoutes-tu l'imperfection? Est-ce que tu t'effraies de tout ou as-tu peur d'avoir peur ?
Mots savants qu'on s'empressera d'oublier...
Mais, il conviendra, si c'est possible, en cette année neuve qui s'approche, d'apprendre patiemment le dépouillement, "le terminus des prétentions" dit Audiart.
Parce que rien n'est linéaire, et ne suit la ligne droite, mais évoque davantage une ligne de sorcière,
en regard des autres, en regard des drames, en regard de la détresse... Ne pas se dire :
L'existence est triste. Dire plutôt :"En ce moment, je ressens de la tristesse."
L'existence est bonheur. Dire plutôt : "En ce moment, je ressens de la joie."
L'existence n'a pas de sens. Dire plutôt : "Il se pourrait qu'elle puisse en avoir un et alors pour moi, cela signifierait que..."
Enfin s'emplir ni d'espoir, ni de crainte, ni de leurre... Mais vivre au plus du mieux, ET faire, être libre au mieux du plus,
comme nous étions faits pour...
"N'oublie pas, Brigitte, m'écrit Robert, N'oublie pas: nous nous soignons et nous nous tenons debout non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour ceux qui
ont besoin de nous."