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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 16:28

quelle-petite-phrase-bouleversante.jpgUn rien, même un rien...

Qui irait avec soi. Donné. Offert.

Un rien, même un rien, tu vois.

 

Ce qui manque. Ce qui manquera toujours. 

Parce que le manque, c'est toujours l'Autre. Je l'appelle comme ça. Un livre, un vêtement,  un truc dont on n'a pas besoin, c'est l'Autre.

C'est là notre faiblesse. Malheur !

Même à Paris. Surtout à Paris. Tout est toujours prétexte.

Prétexte à manquer de capacité à supporter le manque.

Aucun pouvoir de nos petites existences ne sera augmenté.

L'objet principal sera toujours ailleurs, mais où ?

Reste à savoir cela.

J'improvise ce dialogue entre Baruch et Sigmund  :

- C'est la prise de conscience de sa petitesse qui donnera pouvoir sur sa vie, dit Spinoza.

- La seule prise de conscience intellectuelle n'est pas suffisante, dit Freud.

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