24 octobre 2009
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Le paysage, parfois, entre au-dedans de soi.
Il pleut et c'est dedans.
Grand soleil, c'est dedans.
Mais ni la pluie ni le soleil ne disent rien.
Ils sont une composition du tableau du jour, rien de plus.
Cependant, il se trouve que l'un et l'autre, le paysage du dedans et celui du dehors entrent parfois en concordance.
L'un et l'autre résonnent ensemble...
Et cela me trouble toujours.
Parce que la mémoire joue alors sa partition dans la conscience que l'on a de ce moment de cohérence.
On n'oubliera plus ce calque invraisemblable, acte 2 scène 3 va savoir ! filmé du milieu de l'oeil de notre vie/cyclone, plan large, organisé côté cour.
"Il fait grand beau et je suis vivante de mon rire..."
"Il pleut, j'ai mal à la tête et aux yeux..."
Ce qui se dit, là, dans l'étonnement de cette rencontre de la pluie et du malaise, la mémoire aux aguets, un super marché de luxe où tout se troque, la pluie comme le soleil pour de la suie ou un ravissement, tout pris dans le sac des émulsions à incruster le jour.
Un geste, un regard, ou un mot... Tac !
Ce serait cela apprendre à mourir ?
La conscience et la mémoire vivante.
La conscience de sa mémoire vivante ?