25 octobre 2009
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Je ne sais pas si c'est vrai que la conscience de la mémoire vivante est l'apprentissage de la mort,
mais il y a une idée d'éternité là.
Ce qui est,
sera,
à toujours.
Une sorte d'immobilité du geste,
une suspension de l'émotion,
un temps plein qui gonfle son bagage.
La conscience est une matière fixe,
autant que la mémoire est une charpente souple, tendre et flexible.
Un phare dans la mer qui bouge.
La conscience est un phare,
un feu,
au corps et dans les yeux,
dans la tête et les veines,
le ventre battant.
Une matière de chair, un organisme qui vit et tremble.
Une luminosité de ciel tant qu'on le veut,
durable aussi longtemps que ma vie,
et pourtant mortelle
comme tout ce qui existe
pour finir au creux des terres.
Ce qui est,
et sera à toujours,
dans nos terres humaines.