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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 14:35

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(Cliquer sur "link", là, juste au-dessus et... la téléportation agit.) 

Je ne pensais faire un article sur le débat qui agite le monde4459417940_7c63f9b9c2.jpg des psy, depuis que le livre de Michel Onfray défraie les chroniques. Mais l'excellent article de Claire Massart sur son blog Tempes du temps, en lien ici, a conduit ma réflexion :

J'ai mâchouillé son propos, je l'ai tourné autour des mots et je me suis dit ceci : Freud n'a fait que réfléchir sur le "normal", sur le comment et le quoi du "normal", sur le "qu'est-ce que le normal" ? 

 

Je connais mal Michel Onfray et pourtant, on ne peut ignorer le désaccord majeur qu'il a orchestré avec son livre sur Freud, ses erreurs, ses errements. On peut alors, dans ce débat sur les bienfaits et/ou les méfaits de la psychanalyse, avoir son opinion.

Pour peu qu'on en sache d'expérience quelque chose, pour peu qu'on observe le temps qui nous porte, pour peu qu'on déplore l'absence de nos penseurs "d'avant", pour peu aussi qu'on ne s'accroche pas à papa Freud avec la ferveur inébranlable d'un idolâtre, on a le droit de participer de la question.

Sigmund Freud a été un "dérangeur", c'est bon signe ça, tout de même !

Je me dis, moi, que c'est l'observation du mal-être qui suscite l'observation du "normal".

C'est l'en-dehors des clous qui renseigne sur la présupposée normalité psychique.

Freud s'est intéressé au "normal", au jeu de l'existence intérieure bien huilée pour y bousculer quelques quilles bien trop droites.

C'est quoi le normal ?

C'est quoi la normalité psychique ?

Parce qu'on peut parler à l'envi de ce qui ne le serait pas, des déviances, des pathologies, de l'à côté de la norme, etc... mais il est autrement plus complexe de réfléchir sur la vie élévée à la vie  de la conscience.

La douleur révèle l'état de non douleur.

La conscience révèle alors autre chose de nous-mêmes, dans nos infractuosités et nos blessures, même cicatrisées.

C'est ce que Freud appelle "l'inconscient" ?

Et le voilà, cet inconscient qui parlerait en nous, 

sans qu'on y prenne garde,

incognito?

commentaires

K
<br /> Bonsoir !<br /> Si ça ne fait jamais de mal de voir une icône un peu bousculée sur son piédestal (Tonton Jung est tout de même pas mal, non ? Et Wilhelm Reich, même si on l’a fait si mal terminer...), bref,<br /> si ça ne fait jamais de mal, etc., je n’oublierai JAMAIS l’ignoble papier déféqué dans Siné Hebdo (!) par Onfray après le coup flicard et meRdiatique de Tarnac. Minute et le FigMag n’en auraient<br /> pas osé autant. Depuis, je boycotte tout ce qui peut venir de lui. Si une girouette prend un jour au besoin le vent de l’extrême droite, ça peut se reproduire. Et une fois, une seule fois, même,<br /> c’est totalement impardonnable. Et toc. !<br /> Autrement, je découvre ces blogues, depuis la vidéo (très bien, merci !)« Mauvais temps pour les Gitans ». Que restera-t-il aux forces du désordre qui pensent être actuellement au<br /> « pouvoir » ? Remettre la peine de mort (si possible, en public, hein !) à la mode ? Pour avoir de beaux cauchemar, allons voir où ça en est, tiens, là, par exemple :<br /> http://www.mediaslibres.com/tribune/?post/2010/08/11/Il-faut-sauver-le-soldat-Rene-Galinier#pr<br /> Grave. Très grave.<br /> « Résister se conjugue au présent » (Lucie Aubrac).<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Les forces du désordre ? L'ordre qui se cherche des boucs émissaires et actionne le populisme.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Je m'insère dans la discussion pour dire que les commentaires d'Olivier de Vaux me réjouissent et confortent dans ma réflexion. Ma réflexion, où n'interfère nulle croyance.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> mERCI de ta participation. C'est ça, le débat !<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> @Olivier Devaux. La psychanalyse n’est pas une croyance, que faites vous de la notion de transfert et contre transfert ? C’est une réalité dont l’existence est prouvée. Le fait qu’un individu ait<br /> le courage de demander à quelqu’un d’écouter son mal être et de le soulager de ce poids ne relève pas de la croyance. Le fait que quelqu’un soit capable d’écouter un individu en situation de<br /> souffrance et d’analyser cette souffrance n’est pas une croyance, c’est une réalité de tous les jours. Etes vous capable de perdre votre temps à ’écouter quelqu’un en grande souffrance<br /> psychologique et de comprendre ce qui le met dans cet état ? Il est évident qu’il est hautement plus dérangeant et difficile de se mettre à nu psychiquement que physiquement. Bien souvent les gens<br /> attendent d’être au fond du puits pour demander de l’aide, quand à ceux qui n’en veulent pas, ils préfèrent la camisole chimique voire le suicide. Je baigne dans des dossiers médicaux tous les<br /> jours depuis plus de 35 ans et je peux dire que les dépressifs et suicidés il y en a beaucoup et de plus en plus chez les jeunes, je dirais même de trop pour une société comme la nôtre qui se dit<br /> civilisée, et soucieuse du bien être de l’humain (voir la scandaleuse campagne de vaccination contre la grippe H1N1).<br /> Une croyance n’est pas une religion (un athée est lui-même un croyant). Le but de la vie n’est pas de chercher le salut, et le salut de quoi d’ailleurs ?. Quand à la raison, il ne faut surtout pas<br /> la laisser devant la porte mais l’intégrer en soi. La seule foi qui pourrait apporter le salut comme vous dites, c’est celle où l’individu ne se laisse pas diriger dans sa vie par son égo qui à<br /> coup sûr peut le mener à sa perte. Sachez que l’égo écrase le soi intérieur et celui de Michel ONFRAY est surdimensionné. Quand il redescendra sur terre et aura compris cela, il sera apte à faire<br /> du bon travail pour l’humanité car il en les capacités mais ne s’en donne pas les moyens. Pour l’instant il a des oeillères et c’est bien dommage quand on se dit philosophe.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Faut-il que la demande d'aide ait du sens pour que la démarche se fasse, que l'être en souffrance se sente trop envahi par des nocivités de vie. Je crois que l'aide est toujours utile et qu'on n<br /> epeut en faire l'impasse. Les neuro-sciences apportent de nouvelles pistes de soin, mais le lieu de sa parole sera toujours un accompagnement majeur.  <br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Bien sûr, c'est un raccourci, mais il a le mérite de l'opposer à une science, ce qu'elle n'est pas et ne sera jamais.<br /> <br /> <br />
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O
<br /> @ Totem : voilà l'argument type du croyant qui confirme bien que la psychanalyse est d'abord une croyance, ensuite une religion. Laissez votre raison devant la porte, seule la foi vous apportera le<br /> salut.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> La psychanalyse est une croyance, c'est peut-être un raccourci, non ?<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> C'est pas lire ONFRAY ou FREUD qu'il faut faire mais s'allonger sur le divan, mais il n'y a pas beaucoup de gens qui osent le faire, trop peur de rencontrer le véritable visage de leur intériorité.<br /> Michel ONFRAY aurait du faire cette expérience avant d'écrire son livre sur la psychanalyse, sa critique serait plus crédible<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> L'expérience des deux sans doute, la deuxième proposition prend plus de temps et mobilise soi-même dans son entier, oui.<br /> <br /> <br /> Bonne journée à vous<br /> <br /> <br /> <br />
O
<br /> Bonjour,<br /> Je fais partie de ceux qui ont lu le bouquin de Michel Onfray. Je fais aussi partie de ceux qui ont lu tout Freud et qui approfondi ses théories. Bref, je dis bravo à Michel Onfray qui n'affirme<br /> rien sans apporter les preuves (ce qui n'est le cas ni de Freud ni des détracteurs d'Onfray). J'ai donné mon point de vue à Claire Massard mais elle ne l'a pas publié, hé hé !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> cELA FAIT DE LA PAROLE ET DU Débat, on en a besoin, en tout cas.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Salut Brigitte. Je n'ai pas compétence en la matière, mais je pense que si Freud a été un dérangeur, Michel Onfray en est un aussi,et nécessaire pour dire des choses occultées. On dirait que le<br /> prunier de la psychanalyse n'a pas envie d'être secoué.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Oui, ça fait au moins de la parole et ce n'est jamais mauvais ça, tu as raison !<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Dont acte !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> yes, yes !<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Oups Brigitte, allons, allons... J'ai lu le papier de Claire Massart... hum... hum... Mon avis qu'il faut mieux éviter d'aller se mettre entre Freud et Onfray... Surtout pas de blog là-dessus,<br /> sinon c'est s'exposer à dire bien des bêtises (le link en témoigne). Bouh, soyons sérieux : parlons à hauteur de nous-même(s).<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Très bien je trouve ce papier, une colère, mais une approche en toute humilité et finesse. De cela sois sûr !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />