C'est un emprunt à Althusser, "l'unité déchirée du désir".
Pour moi, pas de meilleur écho à la déchirure mise en mots,
à l'ambivalence, toujours, des désirs,
des paradoxes inhérents à l'humain,
des plateaux de la balance de la vie jamais en équilibre...
Et c'est tant mieux,
SAUF quand cela n'est pas souffrance, une peur, un tiraillement,
comme une excuse de vivre.
Non pas une résignation, non, non !
mais, de temps à autre,
un renoncement à être,
le désir déchiré.
Alors j'essaie de comprendre ce qui va dans des sens insensés,
de patauger dans l'intime,
le "sens interne" aux choses et aux événements.
Et de me tenir là,
dans l'en-dedans,
sinon, quoi ? on n'entendrait jamais rien à rien.
J'écoute Gérard Ostermann, une vidéo en chantier...