Un blog ami, forcément : "C comme Corinne"

Il est des découvertes étonnantes !
Dans nos yeux, des images de loin,
un regard,
un sourire,
ce qu'on n'imaginait pas être,
ce qu'on ne savait pas être,
et ce qui se trouve,
se retrouve là,
la surprise de trouver, retrouver, tu vois.
Mettre un manteau,
en rajuster le col, 
et sentir un caillou dans la poche,
depuis la dernière plage
on ne sait plus quand,
ni où,
"hein ? C'était où ?
C'était quand ?"
Nous revenant du sable,
on se rappelle vaguement
le varech, la marée, le vent,
le cri du vent,
des mots dans le cri,
l'autre jour,
l'autre fois...
tu te souviens maintenant du caillou
et de son ombre,
par-dessus le corps du père...

Des petit riens en notes
semées,
une présence tenue,
et des cheveux qui bougent...
A Paris, quai de Seine,
t'inventerais des pas
dans un feston de jupe,
où le temps se prend
de petits riens,
rien du tout,
s'éprend, le temps,
de tous petits riens,
rien du tout...

Un caillou parle dans ma poche...


Blog de C comme Corinne, dans mes liens ce soir
"Petits riens de Corinne"
une trouvaille, une retrouvaille...

Allez chez elle, ainsi que vous venez chez moi !

Comments

[C comme Corinne]

branle-bas de combat :j'aime comme "tout à trac, en vrac", c'est "comme un petit rien dans mes grands tout"
l'action dans l'écrit, dans l'émotion.
Merci monsieur H

[Brigitte giarud]

Tu as peut-e^tre croisé un jour, sans savoir, Dominique Hasselmann, pour moi qui ne suis pas parisienne, il y a moins de chance. Mais est-ce une chance de le croiser, d'abord ?
Bonne journée à toi, Corinne et à toi, Dominique !

[dominique boudou]

Emotion, tout à coup, à lire ce que tu écris à propos de C comme Corinne... Ce qui a manqué entre vous pendant quarante ans... Emotion.

[Brigitte giraud]

Oh oui ! Et finalement c'est pas si mal ainsi, comme un moment qui adviendrait.

[marie-claude]

fond de poche ...
poche à souvenirs !

[Brigitte giraud]

On y trouve des merveilles !
bonne fin d'aprem à toi.

[Dominique Hasselmann]

Lettres à B.

Comme un alphabet virtuel, en oubliant le A. trop convenu, et toujours là au début, non, le B. c'est déjà la deuxième étape qui a enjambé la première, et la suite viendra toute seule, jusqu'au Z
comme en politique, celui qui nous cingle sans retenue, mais avant lui, retour au B. comme bébé, blédine, bétadine, blouse et blues, billes et bretelles, baiser sans arrière-pensée ou avant-pensée,
barracuda, brasero dans la nuit gréviste, barque d'immigrés, branle-bas de combat, bifurcation in extremis, bac policier plus qu'éducationnel, bravo, mais bises à Brigitte Giraud...

[Brigitte giraud]

Ah ! merci mille et une fois, dominique !
je suis touchée, coulée !

[Dominique Hasselmann]

B. comme Brigitte,C. comme Corinne, D. comme..., ah non, ça ne marche pas !

[Brigitte giraud]

Ca ne marche pas ? Et pourquoi donc Dominique ? D.   D.   D.c'est très durassien, non ?
On pourrait imaginer un "Lettres à D." chez Minuit ou bien oui, oui, bien mieux "Lettres à B."
"Lettres à B." ça a de la gueule, non ? Allez, tu t'y colles ?

[C comme Corinne]

j'ai pris le caillou, je l'approche de mon oreille...un souffle, un murmure, une musique "adagio opus 11 de Barber". Le murmure de la vie, de nos vies mêlées,pelote de souvenirs enchevêtrés.
J'entends...la vague me renverse, me chavire le cœur. Merci

[Brigitte giraud]

Et le caillou est devenu coquillage, Corinne, avec une mémoire dans sa nacre...
Comme c'est étrange, n'est-ce pas, cet espace où on se découvre sans prendre froid.
Belle journée soleil à toi.
Je ne sais pas poser de com sur ton blog, va falloir que je vois ça de plus près, hier ça m'a semblmé compliqué et j'ai lu, je t'ai lue...

[Horatio]

Belle et tendre nostalgie dans ce texte, Brigitte, j'aime cette idée d'un souvenir que l'on retrouve comme un petit caillou au fond d'une poche, parfois même un peu de sable. Cette mémoire ostinato
qui n'était qu'en sourdine...

[brigitte giraud]

Oui, c'est cela, une musique à peine audible que l'on finirait par saisir des bribes et puis d'autres encore, pour une mélodie nouvelle revenue.
Aller ainsi, seules l'une et l'autre, à une rencontre...

[Brigitte giraud]

Voilà, ce soir, j'ai épluché le blog de Corinne et je ne sais pas mettre de commentaires. C'est de l'émotion qui me coule des manches, parfois.
Merci à toi, Corinne.