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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 13:44
C'est l'histoire d'une maison, celle du philosophe Francis Jeanson, de sa femme Christiane et de leurs enfants.
Un film de Dominique-Emmanuel Blanchard, l'éditeur et l'ami.
Allez jusqu'au bout pour en saisir toute la charge émotionnelle. Merci à vous.
Merci à toi !


Cette maison-là | Francis Jeanson
envoyé par borddeleau. - L'info internationale vidéo.

Vous pouvez vous rendre sur le blog  de Dominique -Emmanuel Blanchard "Petit journal de DEB", en lien ici.
Il a  réalisé bien d'autres vidéos sur Francis Jeanson.
14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 01:54
"La chanson de Satie" composée par Arthur H que j'aime moyennement et accompagné par la belle voix de Feist une chanteuse québécoise...
Il y a la mélodie de Satie, sa musique que, décidément, j'écoute en boucle d'or en ce moment.
Puis, plus bas, cette leçon de musique de Jean-François Zygel qui, sans mettre de côté l'émotion de la note, nous fait entrer dans l'univers et l'ossature musicale du musicien...La syncope pour me fondre dans ces mélodies immensément poétiques et dépouillées. La partition travaillée à la gomme, on dirait. Juste un essentiel qui sauve de tous les saccages.
Tiens, je t'offre cette page, à la nuit tombée depuis longtemps, cependant que tu dors, que tu oublies les heures, jusqu'à demain matin...




Jean-François Zygel "S" comme Satie
envoyé par odette11. - Clip, interview et concert.

16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 09:56

Brigitte Giraud Anorexie Désespoir amoureux de la vie
envoyé par borddeleau. - Découvrez plus de vidéos créatives.

Je mets en lien, ci-dessous,  le bel article de Clarinesse écrit sur son blog L'oeil du vent, en lien ici, évidemment.
Je la remercie encore et vous invite à aller son blog, plein d'intelligence et de sensiblité, toujours.

 http://l-oeil-du-vent.over-blog.com/article-36604662.html

15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 18:44

 

Les Frères Jacques


Rien de plus banal qu'une
pince à linge, deux baguettes
de bois blanc retenues par un
bout de laiton sur ressort !

Et pourtant cette petite chose rassemble toute l'ingéniosité humaine et  son intelligence.
Pourtant cet objet désuet, sur lequel le regard se pose à peine et que les yeux ne voient pas, est un symbole philosophique par exemple.

Cette simplicité de la forme ne peut-elle pas être considérée comme l'expression de l'homme de vouloir ce qui est nécessaire ?
Cette simplicité extrême n'est-elle pas une tentative d'épuiser l'absurdité de la vie ?
Cette simplicité folle ne parle-t-elle pas de l'aliénation de chacun par une implacable détresse ?

Cette simplicité indéniable n'est-elle pas alors une irréalité qui s'ouvre, une opposition manifeste à la souffrance de l'insensé qui nous pince, une révolte à l'aberration qui nous fonde et nous rompt tout à la fois.

Une pince à linge est venue sous mon regard aujourd'hui, j'y ai vu un bon signe, comme une nouvelle heureuse consignée dans un registre.

En "Page", j'ai mis en mon site perso, une nouveauté sur mon blog.

7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 18:52

 



Longtemps, je me suis levée de bonne heure...
Ca ne m'a jamais semblé très naturel ces six heures et demie / 7 heures moins le quart expurgées du réveil qui braillait, l'infâme !, gimmicks etl infos du jour d'une rythmique infernale, à n'en comprendre rien d'abord, sinon d'ouvrir les yeux sur une autre terre, à cent mille miles de toutes rêvasseries que l'on vient d'habiter.
Combien de fois ai-je gémi au-dedans de moi-même, pauvre âme solitaire ! devant mon bol de café au lait que je me jurais bien un jour de prendre au lit, parure blanche et bleue en jetée, déshabillé de satin pâle sur peau de pêche, un fil d'ange dans les cheveux et un livre dans chaque main ? 
En somme, j'inaugurais en silence l'idéal des heures neuves dans une pluie chuchotée au-dehors et sur les vitres, derrière le rideau de mon théâtre perso, un fauteuil déhoussable ikéa, appui-tête et bois blond, aussi reposé que moi sur les coussins plumes d'oie élevées en plein air.
Combien de fois ai-je gémi donc ? ...Puis me suis-je récupérée très vite parce qu'il fallait faire vite. Déjà, la pluie ne chuchotait plus mais tombait bien dru, en longues gouttes pendantes guillotinées par les essui-glaces, éperdues sur le pare-brise de la voiture qui toussait.

Puis ce matin, un rendez-vous m'a amenée en ville.
Quelque chose dans l'air m'inventait le plaisir de respirer une fraîcheur,
de marcher (un pas après l'autre dans cette magie simple, si simple),
héroïne d'un roman à deux balles peut-être, ou tiens ! d'un chef-d'oeuvre, yes ! un chef-d'oeuvre même pas encore imprimé sur les rotatives du génie, tu wois, inconnu au bataillon des libraires, hors du champ de tout ce qui a été écrit, de tout ce qui serait imaginable, de tout l'existant des manières à transformer le monde pour en construire d'autres, d'autres et d'autres encore.


"Quelque chose se prépare", je me suis dis et je ne savais pas quoi.
La noisette dans ma bouche écureuil roulait son marc de café et me donnait la main.
La pluie ?  
La pluie peut-être, allez savoir ! que je n'entendais pas et qui se chuchotait quand même...

La pluie partout déjà.
Et la pluie nulle part.
21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 14:16






Il y a soixante ans, au Palais de Chaillot à Paris, 58 états membres validaient la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
C'était le 10 décembre 1948.
Quel respect porte-t-on à ce texte fondateur aujourd'hui ?
Ces droits humains sont bafoués en tous lieux et dans tous les sens.
L'insensé des politiques économiques lui a rapté son sens qu'il est urgent de reconquérir, dans les mots, lus un à un, relus encore.
Les entendre.
Qu'ils bougent et frissonnent sur la peau.
La peau des mots.
Des hommes juste dessous.
Des corps.
Des intelligences.
Des fragilités.
Un ciel par-dessus le tout.
Un toit pour la maison.



Je remercie Saint Luc  et Deb pour leur aide et vous invite à aller visiter leur blog respectif si ce n'est pas déjà fait. Ils sont dans mes liens.




9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 18:54

 

   Ma vidéo "Regarde !", un moment comme la traversée d'un miroir...
19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 14:37



http://www.dailymotion.com/video/x9qj84_brigitte-giraud-desespoir-amoureux_creation

http://www.dailymotion.com/video/x9qj84_brigitte-giraud-desespoir-amoureux_creation


La lettre d'une amie de loin et de longtemps.
Elle habite en Guadeloupe, Michèle.
Pas la porte à côté, y'a la mer à traverser, de grandes étendues de terre, des montagnes, des forêts et des mangroves, des routes à suivre.
Les mots de sa lettre ont fait tout ce chemin.
Un étonnement rien qu'à y penser, une émotion à imaginer ces terres, ces montagnes, ces forêts et ces mangroves, toutes ces routes...
Un long ruban déroulé de Gosier, près de Pointe-à-Pitre, jusqu'ici à Bordeaux.
Et quels mots ! 
Je trouve toute la sensibilité d'un être que je connais, reconnais là et son regard ouvert sur l'autre et le monde. 

Je recopie les dernières phrases :
"Tu sais bien que nous ne sommes pas capables d'objectivité... L'objectivité... Je t'ai déjà dit cela. Mais tu as un statut que tu n'ignores pas. Est-ce que tu m'as déjà dit comment tu ressentais cela ?
Il fait très beau. Rémy m'a installé un matelas sur l'eau, je vais essayer de m'y prélasser sans penser à rien. Juste regarder le ciel.
Je te serre très fort"

Je me souviens de nos conversations sur la subjectivité et le relatif. Ce qui nous intéressait bien davantage, l'être pensant en lien avec le réel, en quelque sorte cela, pour nous, voulait dire "qui je suis moi qui regarde le monde, dans l'émotion qui me fonde et la conscience que je suis".

Alors, à ce moment-là, on peut cliquer sur le lien, plus haut sur la page, à l'écoute de quelques femmes dont je me fais l'écho.