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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 12:36

Du temps qui passe...
Un jour un autre moment a lieu.
Une main dans la mienne, un peu fraîche, abandonnée aux doigts.







Une vie par un fil qui tient. Un fil puis un autre.
Et quelque chose avance dont on sait bien quoi il tourne et retourne.
La peur ? Peut-être la peur, je ne sais pas.
Une paix. Comme mon père la voulait quand il ne voulait plus rien et que tout était fatigue.
Serrement et resserrement.
Deux mouvements en un seul qui s'accompagnent. Qui s'accomplissent.
Une main tenue pour retenir du chaud.

commentaires

S
Contente de vous savoir tout près ...
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<br /> Merci à vous Soulef. Cet espace sera le vôtre si vous le souhaitez et s'il vous plait d'y cheminer.<br /> <br /> <br />
B
Oui, c'est vraiment cela, une porosité qui va au-delà de la peau. Mains contenantes de mots impossibles à dire peut-être.
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C
Fil qui lie et s'enlace, chaleur de la peau, contact et couture : porosité.
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B
Très beau texte de Rilke "Qui a cet instant meurt dans le monde sans raison meurt dans le monde me regarde" <br /> Le regard parfois rentre dans les yeux.
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H
Qui à cet instant pleure ici ou là dans le monde,<br /> <br /> Sans raison pleure dans le monde<br /> <br /> pleure sur moi.<br /> <br /> <br /> Qui à cet instant rit ici ou là dans la nuit,<br /> <br /> Sans raison rit dans la nuit<br /> rit de moi.<br /> <br /> <br /> Qui à cet instant se lève ici ou là dans le monde,<br /> <br /> Sans raison se lève dans le monde<br /> <br /> vient vers moi.<br /> <br /> <br /> Qui à cet instant meurt ici ou là dans le monde,<br /> <br /> sans raison meurt dans le monde<br /> <br /> me regarde.<br /> <br /> <br /> Rilke | Heure grave
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