"Il n'y a pas de bien dont il ne naisse un mal !"
Ce n'est pas la formulation utilisée habituellement, j'en inverse volontairement les termes.
Les plateaux de la balance du bien et du mal ne sont jamais d'un poids égal. Ils penchent toujours, un peu, un peu beaucoup, un peu...côté lumineux ou côté sombre ...
L'un plus lourd que l'autre, toujours.
L'équilibre ? L'équilibre ! Soit. Qu'il chuchote ses bienfaits sur l'âme et le corps et qu'il ne fasse pas grand tapage... Cela ne sert à rien.
L'aiguille de Roberval permet juste d'observer la variable, les fléaux en présence et l'imagination des forces en jeu.
Les forces en jeu... celles en "je", en l'autre, en toi.
Dire par l'envers des mots.
Entendre à bas-bruit.
Un geste. Une absence de geste.
Et une sidération me saisit.
Là,
toujours
ce qui me comble
et ce qui me terrifie.