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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 22:28

L'agenda pour des marques. Et les jours sont des pages.

Toujours un temps, une attente.

Un nom mal orthographié, et l'aiguille s'accélère, sort du cadre, le pouls en décadence,

"Mon Dieu !" venu de loin, le sang battu aux tempes, les mains blêmes.

La musique dans des trous, jaillissante, une rage à être.

Un enfant en sourire qui vend un hôtel, puis deux, une chambre laissée pour une autre, un Monopoly à portée de la rue. Un coloriage du lapin et de l'ours sans dépasser la ligne, l'alphabet sur la langue, une mémoire écrite, des pointillés pour demain...

Une date, là. L'oubli qui ne veut pas. L'oubli qui se moque bien d'oublier quoi que ce soit. Parce que ce serait peine perdue, ou bien rien que de la peine.

L'histoire prolongée toujours d'une autre. Mais prolongée...

La date, les jours et même les heures comptent. Pour l'histoire. La mienne contenue dans celle de l'autre.

Le lapin et l'ours à l'abri d'un trait, coincés entre les pages de l'agenda, des coïncidences, des points nommés tombés à pic dans l'existence, qui font des liens et pas des noeuds.

A une lettre près, le nom épelé, noté, tamponné, tac ! Son nom mille fois à la rengaine, pour s'en convaincre que..., oui, on sait bien pourtant, y'a pas à douter de soi, de soi dans une case avec l'ours et le lapin, à l'abri dans la cage, la porte   à demi ouverte, à moitié fermée, faudra voir ! 

Quelque chose soudain résonne. Un écho.

Parce que parfois, un nom s'égare. Et un jour, c'est le sien.

Une voix ne le dit plus.

"Dis, tu t'appelles comment ?"

 

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