7 mars 2010
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16:05
Raconter son histoire...
Au lieu de ça, j'ai dit "récolter son histoire".;
Et j'y trouve une pertinence dans cette récolte étrange,
moisson de l'existence,
vendanges des amours,
arrachage des mauvaises herbes sous la peau et ses plis,
cueillette des images de tout à l'heure, tu sais,
butinage du passé et j'en passe...
Est-ce qu'on récolte son histoire ?
Oui et non.
On est héritier d'une lignée,
inscrit dans un parcours familial depuis...,
mais
on essaie d'être acteur de son aventure humaine.
Ca veut dire quoi, "être acteur" de sa vie ?
Est-ce grandir et témoigner "pour les bêtes qui meurent", selon la formule de Michaux, c'est-à-dire pour l'absurdité et le drame que constitue la vie-même ?
Oui.
Est-ce être dans une pensée non morte ?
Oui.
Est-ce, par la sienne, lire d'autres histoires ?
Oui.
C'est cela pour moi être acteur de sa vie, c'est-à-dire tenter d'y comprendre quelque chose à cette drôle d'histoire du monde.
Puis, et je reviendrai bientôt sur ce problème de la "franchise", sur cette parole à tout prix qui ne doit rien à personne, (surtout pas à l'autre !) de ceux qui disent, qui disent, car "prendre le risque de dire", ils s'en réclament. (mais sans croire qu'ils jugent, non, non)
Je considère, moi, qu'il y un espace entre parler les choses et les plier à "sa" parole,
comme s'il y avait "une" franchise qui faisait valeur suprême, la sienne.
Et c'est le glissement annoncé vers le refus de la différence de l'autre qui transforme tout être homme ordinaire aimable en des êtres lyncheurs et aveugles à l'autre.
Est-ce que les méconnaissances de la pensée de l'autre autoriseraient des comportements grossiers ?
Ceux qui tirent des conclusions et qui ont toujours tout , TOUT compris, se coupent quand même d'une lucidité sur eux-mêmes puis d'un fameux outil de connaissance.
Pour moi, regarder le monde avec des lunettes de jardinier est un sacré ferment pour l'écriture.
Je ne sais pas ce qui poussera de mes mains par les tiennes aussi,
ce qui aura lieu ici avec hier pour demain être encore,
ce que je récolterai
de ce que j'ai aimé,
éprouvé,
senti,
âme et corps reliés.
Au lieu de ça, j'ai dit "récolter son histoire".;
Et j'y trouve une pertinence dans cette récolte étrange,
moisson de l'existence,
vendanges des amours,
arrachage des mauvaises herbes sous la peau et ses plis,
cueillette des images de tout à l'heure, tu sais,
butinage du passé et j'en passe...
Est-ce qu'on récolte son histoire ?
Oui et non.
On est héritier d'une lignée,
inscrit dans un parcours familial depuis...,
mais
on essaie d'être acteur de son aventure humaine.
Ca veut dire quoi, "être acteur" de sa vie ?
Est-ce grandir et témoigner "pour les bêtes qui meurent", selon la formule de Michaux, c'est-à-dire pour l'absurdité et le drame que constitue la vie-même ?
Oui.
Est-ce être dans une pensée non morte ?
Oui.
Est-ce, par la sienne, lire d'autres histoires ?
Oui.
C'est cela pour moi être acteur de sa vie, c'est-à-dire tenter d'y comprendre quelque chose à cette drôle d'histoire du monde.
Puis, et je reviendrai bientôt sur ce problème de la "franchise", sur cette parole à tout prix qui ne doit rien à personne, (surtout pas à l'autre !) de ceux qui disent, qui disent, car "prendre le risque de dire", ils s'en réclament. (mais sans croire qu'ils jugent, non, non)
Je considère, moi, qu'il y un espace entre parler les choses et les plier à "sa" parole,
comme s'il y avait "une" franchise qui faisait valeur suprême, la sienne.
Et c'est le glissement annoncé vers le refus de la différence de l'autre qui transforme tout être homme ordinaire aimable en des êtres lyncheurs et aveugles à l'autre.
Est-ce que les méconnaissances de la pensée de l'autre autoriseraient des comportements grossiers ?
Ceux qui tirent des conclusions et qui ont toujours tout , TOUT compris, se coupent quand même d'une lucidité sur eux-mêmes puis d'un fameux outil de connaissance.
Pour moi, regarder le monde avec des lunettes de jardinier est un sacré ferment pour l'écriture.
Je ne sais pas ce qui poussera de mes mains par les tiennes aussi,
ce qui aura lieu ici avec hier pour demain être encore,
ce que je récolterai
de ce que j'ai aimé,
éprouvé,
senti,
âme et corps reliés.