Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Fragilité des choses. A l'ombre des mots. De plus en plus fragiles, les choses et les mots, dans un monde mouvant où l'inquiètude passe partout. Danièle Sallenave relève que le mot" souci" remplace de plus en plus souvent le mot "problème". Je n'avais...
Lire la suiteC'est ça. Un chuchotement. D'abord presque inaudible. Un suintement de voix qui, faiblement, bat. Une voix off bat toujours, une palpitation cardiaque inaliénable, la vie qui s'écoute, s'écoule, s'égoutte. Ce qui résiste au bord du toit. Voilà que me...
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J'ai été très émue par un texte. Sur la passion. Un texte intelligent, mais l'intelligence pourrait s'absenter là, encore que... Non ! Elle accompagne ainsi que l'émotion toutes les réflexions. Une réflexion est de faire, par la pensée, un mouvement vers...
Lire la suiteL'agenda pour des marques. Et les jours sont des pages. Toujours un temps, une attente. Un nom mal orthographié, et l'aiguille s'accélère, sort du cadre, le pouls en décadence, "Mon Dieu !" venu de loin, le sang battu aux tempes, les mains blêmes. La...
Lire la suiteJe mets toujours du temps à tirer la couette... Pas le moment ! Ce n'est pas encore le moment... Je retarde les montres, toutes les montres. Encore un peu. Encore ! A dire vrai, je ne sais jamais quand viendra l'éboulement, la pierre au fond du puits,...
Lire la suitePoésie de la et la | Antoine Emaz et Béatrice... par Quani "Poésie de la et de la" n°2. Dominique Boudou croise aujourd'hui les champs poétiques de Antoine Emaz et de Béatrice Mauri. Je vous laisse en juger.
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"Nous ne pouvons vivre qu'en mourant dans le même temps" , écrit Max Frisch. Je ne connais pas Max Frisch, mais je trouve une drôle de justesse à cette phrase. On meurt toujours à quelque chose. On apprend cela tout petit. On ne sait pas que ça s'appelle...
Lire la suiteCa tourne, ça déménage, ça virevolte, ça prend la tête, ça hisse un peu plus haut, ça marche, le liquide se solidifie, ça fait une crème bonne, si bonne qu'on ne peut s'en défaire, la peau tannée des jours de soleil, même à prétendre l'oubli... Je marche...
Lire la suiteCa poursuit, tangue dedans. Un sac sous l'épaule et faudrait courir sept lieues, les limites poussées comme des orteils nus sur le ciment à moitié, éloigner la rue de la fenêtre, la fenêtre de la porte, et croire que ce n'est pas des yeux qu'on emporte,...
Lire la suiteDes histoires, des histoires, tout est histoire. Histoire de dire, histoire de narration - superflue peut-être -, histoire de regarder les autres et le comment ils font, comment ils se tiennent, comment ils croient mordicus à leur intelligente histoire...
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