Un principe de prévoyance ? Je lis qu'il convient de le mettre en place. On est bien peu de chose, alors... Pour vivre bien, pour être mieux. Moi, ça me fait peur. Sortis d'un contexte, ces mots-là me font peur. On dirait une publicité pour une assurance...
Le musée de la cinémathèque... Ca a l'air très beau dans ses formes et ses lignes. Forcément on reconnaît la patte de l'architecte qui a aussi pensé le Guggenheim de Bilbao, Franck O. Gehry. L'histoire du cinéma et les collections fabuleuses de la cinémathèque...
Défi pour les "Croqueurs de mots". La liponymie : Ecrire un texte en s'interdisant d'employer tel ou tel mot. Par analogie avec la lipogramme, cela peut s'appeler la liponymie, (du grec léipein : laisser, manquer et de onoma : le mot). Choisir un astre,...
Je lis "Le maître de la poussière sur ma bouche", ce petit livre de Dominique Sampiero dont les mots, en moi, ricochent. En exergue, cette phrase de Stig Dagerman dont j'ai déjà parlé ici, tirée de "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"...
Mon site perso a été mis à jour. Et ça me remplit de joie, ben oui. Aussi simple que ça, la joie. Au haut à droite, vous cliquez sur "mon site perso", si ça vous intéresse d'y porter votre oeil ! Je remercie Bibek de l'avoir fait, parce que ce n'est pas...
Il y a longtemps, c'est-à-dire quelques mois, Mû avait eu la générosité de m'autoriser à mettre sa chanson sur mon blog. C'était un moment où mon blog était très jeune, où je découvrais la blogosphère, où j'allais ici et là. "Blogamu" m'avait plu. Des...
Pour les "Croqueurs de mots", il convient de relever ce défi d'écriture. 1 Pour faire le lien avec la plage, déjà évoquée dans les précédents défis, je vous propose de nous raconter "des vacances". 2 Récit sous forme de votre choix. Seul impératif : utiliser...
Les lieux en juxtaposition des êtres... D'abord, de grands calques sur des visages, où la transparence est altérée. Il pleut parfois. Sur la vitre de la réalité, de longues gouttes glissent à la verticale tordue, la perspective des places en est toute...
Etre dans l'inconnu à venir est une chose singulière. (J'ai failli mettre un "e" à l'inconnu, mais non, Corinne n'est pas une inconnue, ou bien n'est plus celle éloignée de moi). Chose singulière, oui, parce qu'elle nourrit son propre trouble. Et ce trouble...
Je sais, je sais... Il est tard souvent ! On est demain et j'ai oublié l'heure. Noctambule, moi ? Peut-être. D'ailleurs, j'aime bien ce mot. "Se coucher tard nuit", disait Desproges qui ne verra plus jamais clair, lui. Voir le soleil poindre en matinée,...
Je trouve cette vidéo assez belle : des images, des phrases de Duras sur la musique d'Erik Satie. Des calques posés là, sur des événements, des émotions et des brûlures. Une maison en saccage, pas loin d'ici... Des naufrages... Des livres... Des amours......
Est-ce que tout a toujours un sens ? Certes pas, on le cherche, et il arrive qu'on ne le trouve pas. 'La vie est un rêve " écrit Kundera. Une perception neuve se produit quand le sens se met à échapper. Les repères ne tiennent pas en place. C'est peut-être...
On domine la rue. Il fait beau et frais. Du muguet pousse ses petites perles blanches dans un bouquet. Le café crème mousse encore dans la tasse. Il était une fois deux jours. Il était une fois deux moments différents de la journée. Roberto Fonseca, parfois,...
Le problème, c'est que j'aime tout : ce qui sert à rien, ce qui sert à se faire plaisir, ce qui sert à faire plaisir aux autres, à savoir, les livres, (plein de livres), les fleurs, (plein de fleurs et surtout les lys, les roses, les fleurs des champs),...
"Le Grand Bazar". On reconnaît la patte de Marie. Marie Pustetto, metteur en scène. Sa sensibilité du jeu, au creuset des textes de Ghérasim Luca ("Héros limite") et Charles Pennequin ("Pamphlet contre la mort"), son talent et cette générosité qui court...
Un livre : "Les ravages des faux souvenirs ou la mémoire manipulée", dans la collection Une chandelle dans les ténèbres Il faut dégager des lueurs pour comprendre... Ce qui s'invente chez quelques-uns, et qui arrive à faire sens : les émotions vécues,...
On n'écrit rien dans la marge. Ou bien alors on choisit de prendre un crayon et de s'en servir. On écrit. Un mot. Une flèche qui indique... Une bribe de... On marque la route d'une pensée. Au moment de l'écriture de..., on pense forcément à quelque chose....
Des jours comme. Faire vite. Le café passera à l'as. Pas le temps pour le prendre, ni le temps, ni le café. Se retrouver dans la rue et se rendre compte, vraiment compte de la fraîcheur. Donc mettre le chauffage dans la voiture. Ca de fait ! Miser sur...
Voilà que le temps se met à la douceur, voilà qu'il pleut... Et je plonge dans les eaux de rocailles rugissantes, débordantes, assassines. On ne sait pas où ça se passe, le nom de la ville où arrive Thérèse, (peut-être en Allemagne ?). On ne sait pas...
Un silence de garde l'oeil penche Vitrification de la nuit, sa peau plein les yeux plein les mains vides/pleines on ne sait plus ça reste les mots et... ça reste premier plan : le vide attaché, ligoté, bouffé aux commissures des lèvres on voudrait ça...
Là. Ce sera là. Assis sur un banc, peut-être, tu t'es demandé ce qu'il fallait écrire. Assis sur un banc. A l'abri des regards. Sinon, on pourrait savoir. A ton air. Un peu perdu. Ca se verrait. Tu as posé la question. Répondu/pas répondu. Ce qu'il était...
Le quartier change, bouge, titube. Rien n'est là, mais tout est déjà en place. Les bâtisses ont des os, des tubulures, des gaines et des drains. La Garonne, depuis son lit, ne prête aucune alcôve, elle attend que les rats d'eau la draguent. Les fenêtres...
Le texte de Jacques Abeille, "Séraphine, la kimboiseuse", est un récit érotique. La chair succombe. Résiste et succombe. Jeu amoureux des amants. Douleur du feu qui embrasse les corps. L'homme, le maître avisé de Séraphine, se refuse à l'abandon au plaisir....
Isabelle Kraiser est plasticienne et danseuse. Avec elle, tenter un truc de fous : accorder deux matières, matière corporelle et matière textuelle. Pour quelle rencontre ? Comment "ça" se pénètre ? Rejoint ? Dans l'espace d'un lieu lambda ? Fermé ou public...
Les tours de vilains sortent de l'atelier. C'est tout un outillage qui peut vriller le corps, et des mâchoires tordent les tripes. Pourtant, sous les paupières, quand le feu s'est fait griller par la paix du monde, reviennent les douceurs, des couleurs...