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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 22:54

 

 

 

 

 

 

 

 

20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 16:00

 

 

 

 

 

Voici des fruits, des fleurs,

Des feuilles et des branches,

Et puis voici mon coeur

Qui ne bat que pour vous !

Ne le déchirez pas

avec vos deux mains blanches,

Et qu'à vos yeux si beaux,

L'humble présent soit doux !"

 

Juste un peu de dérision... Partage d'un moment complice.

Et c'est drôlement bien, oui !

 

 

 

20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 01:14

Pour toi, Lucas, vers les 14h,   52188430_p.jpg

le monde s'ouvre...

 

Que le bonheur à exister conduise toujours tes pas,

que la vie t'enveloppe comme une dentelle au fuseau

sur une toile de Jouy,

et

que tes jours soient harmonie, toujours, dans la marche des heures.

 

 

 

Pour toi qui es né aujourd'hui,

je te souris, mon ange...

 

 

 

19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 13:51

 

BOUCHES-001.JPG

 

Je suis allée dans le jardin. Le fouillis de l'herbe est humide. Il aura beaucoup plu cette nuit.

Je hume l'air comme une petite bête, la truffe au vent. Il n'y a pas de vent. Presque

pas de vent.

BOUCHES 003

Rien ne bouge. Je frissonne quand même un peu, les pieds au frais.

Tiens !

une feuille ! Je la prends. Je la touche, tourne, retourne et re retourne.

 

BOUCHES 002

Je la pose sur la table. Bleue.

Sur le carrelage. Blanc.

Sur la chaise. Rouge.

 

 

 

.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 18:50

Une fausse manoeuvre et c'est foutu ! Un virus, un cheval fou, le texte et la voix en 100 4021allés... Alors on fulmine, on rage !  On croit avoir tout perdu d'un seul coup...

Sauf l'image en tête, qui entête. N'importe où. La voix, surtout. Vidéo non stop. Sous quel angle ? Bouton "on". Ouverture de la paupière. Bulle qui scintille. Ecran. En couleurs. Code Embed. Délicates. Noir et blanc de la nuit. Bulle de coca au Prince des marées. Frameborder chargé à bloc et paillettes. Message archivé. Loading à l'infini...

 

 

 

 

16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 18:00

 

 

 

L'eau, ce n'est pas que de l'eau. Elle a sa propre lumière. Son propre souffle. Son propre regard. L'oeil de l'eau n'est pas pensée abstraite. Elle est connectée directement aux émotions, entre ombre et lumière au travers des cils. Elle ressent et sent physiquement le paysage : un gamin à casquette qui n'en finit pas de compter les poissons du bassin, des bois flottés flottant, une allée d'herbe où s'asseoir, une bâtisse en béton, masse infernale et géante, belle à force de la voir, belle pour ce qui l'enchante, belle pour ce qui la crée. 

Dans l'oeil de l'eau,

on laisse l'instant s'apesantir,

on laisse...

Et on se tient là,

dans une bulle d'irréalité complice et douce.

 

 

 

 

 

 

15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 19:48

 La grâce, à quai. Copie--2--de-SANY0019.JPG

Je ne sais pas ce que c'est la "grâce". Ni comment la définir.

Ce serait dire seulement : "ça m'émeut". Ca me fait pleurer.

Ce serait dire l'émotion et sa beauté. 

Une justesse.

Se rapprocher d'une justesse gracieuse.

Qui emplit et embrasse.

A quai,

un papillon s'est posé sur mon épaule.

 

 

 

13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 23:23

 

IMG-20120513-00001Paris Le Flore. Ou Paris Les Deux Magots. Une terrasse ouverte.  Café floral.

Dans la nuit d'un printemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Paris, place Furstenberg, avec ou sans fumée de clope. Mais c'est bon, une cigarette au bout des doigts !

Dans la nuit d'un printemps.

IMG-20120513-00003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Paris, place Saint Sulpice que je n'ai jamais vue,

de la poésie qui coule à la fontaine, sans doute ! Oui !

Dans la nuit bleue d'un printemps.

 

 

 

 

 

13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 13:56

 Façon de tendre un peu les bras pour mieux distinguer les lettres sur une page... C'est un signe qui ne trompe pas. Sans loupe, c'est loupé ! Mal y voir de près, ça évite de lire des mots injustes, des mots qui blessent, des mots pas roses du tout, vous me direz. Et voilà encore un paradoxe de l'euphonie de la langue : les mots roses ne devraient jamais être moroses.

Je regarde le miroir. Mieux. Y voir mieux. Pour soi. Ce qu'on a compris/pas compris. On n'est pas bonne toujours pour coller à la réalité du monde. On n'a pas la caisse à outils avec les pinces et les cisailles.

Laisser le monde parler, et l'écouter. Ce n'est pas seulement une question d'engagement. Ce n'est pas plus une prise en compte politique, poétique, amoureuse, qu'une façon de fracas intérieurs et de liberté.

 

 

 

Ou comment voir, en mieux ! Y'a qu'à entendre la dame... Je lui ai promis de mettre la vidéo... Elle a trouvé "excellent !" l'idée de la Photo qui Bouge, elle s'est prêté au jeu, elle a noté l'adresse de mon blog. C'est pas top, ça ?

En plus, " c'est ce qui se fait ! Je suis dans le style... !" Avant, c'était pas pareil, j'étais dans le style de ce qui ne se faisait pas ! ...Heu... Alors... Je suis en train de me demander, ...Heu, c'est quoi... le style ?

 

 

 

12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 19:47

LUNETTES.jpgIl y a "du plus loin", au fond des heures.

Derrière soi, derrière un mur, derrière un bouquet de fougères, sous une barrière de cils. 

Des yeux. Pour tout voir.

Souvent je me dis qu'il y a bien des gens qui ne voient pas.

Qui ne regardent pas.

Et puis aussi quelques-uns qui ne verront jamais rien.

Le "plus loin", c'est le senti, le ressenti, le gardé en soi, une préciosité qui a existé un jour,  (qui a pu être abîmé un autre jour), et puis ce qui est devant soi, qui existe et vit, qui fait drôlement du bien aux paupières, un baiser déposé sur chacune d'elles. Ce "plus loin", au fond des yeux, ou une ivresse tombée dans une flaque de lumière.