Donner mon regard sur le monde, ce qui me réjouit en cela que c'est la seule chose possible de faire.
Un rêve sur l'autre soufflé d'une main sur l'autre un jeu de gosses avec des rimes qui chantent mais pas seulement. Tu appuies sur tes yeux ce qui s'écrit dessous en rouge, tags étincelles et feux, pèse plus lourd que la nuit même. Le guide des égarés...
Lire la suiteCadeau du jour ! Reçu ce matin de mon amie Isabelle Lagny. Je lis la quatrième de couverture : "Chaque parcelle d'intimité ou de bonheur tisse une trame assez solide pour préserver un monde fragile de son anéantissement. Témoin privilégiée des souffrances...
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Quelque chose se prépare des siècles d'orages la terre balancée là-haut un déchirement du ciel passe partout passe partout ! "Dans tout ton long", tu dis. On pourrait crier. Je me demande où se trouve vraiment la parole possible. Par moment un bloc se...
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"L'oiseau sauvage nous épiait, nous qui étions deux à reconsidérer inertes, le chemin parcouru dans la chair. Les villes intérieures, les bagages ficelés, le manque de mouvement, simplement l'idéale stupeur d'aller en reconnaissance au fond, au tréfonds,...
Lire la suiteEn entrant dans la maison, tu trouveras ton absence là où je l'ai posée, peinte en blanc sur le mur. Ses simagrées d'ombres à la lampe font semblant de fumer une cigarette. Et ce n'est pas vrai. Elles se sont mises d'accord avec le silence sans rien me...
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J'ai pensé compter les portes. Combien en tout ? Ici ? Là ? Donnant sur un jardin ou sur une cour. Extérieure/intérieure. Fermées/ouvertes. Battantes. Clac ! Tour et double-tout. Théâtre des ombres. J'ai pensé qu'on était condamné à vivre avec des portes....
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Tu traces sur le papier le trajet de la voix. Tu ne réfléchis pas. Ta main bouge. Pas vraiment un dessin, galimatias de signes et de traits. Tension, confusion, fusion... Un visage apparaît toujours près du téléphone. pas vraiment les yeux, pas seulement...
Lire la suiteCandy Man Comme un solitaire qui se tient de longs discours, je parle à ceux qui vivent en moi : notre beauté fut prise, mais s'est rendue fièrement. Observez nos fantômes en guenilles descendre vers nous des collines, sur l'herbe folle d'une nuit tremblante....
Lire la suite"- Taisez-vous, fantoches autoritaires, faiseurs de mots, dompteurs crétins, bateleurs impuissants à ramener la cacophonie en chaos véritable, les vers à la vie, contre ceux qui malgré tout s’échappent du corps, quadrillages sur les hanches, têtes d’épingle,...
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D'une maison l'autre. Un lieu de soin, un hôpital psy serait mieux dire. On voit les murs : ceux de la bâtisse, et puis ceux élevés à l'intérieur, au- dedans de l'homme, aussi épais que sa souffrance. L'homme, une présence invisible sous chaque mot. Le...
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